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 Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|

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Yurei Kurowa

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MessageSujet: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Sam 1 Mai - 16:30

    Allongée et fixant le plafond. C'étaient les deux actions qui pouvaient qualifier la matinée si excitante de Yurei. Non pas que ce n’était pas intéressant : elle avait beaucoup appris durant les deux dernières demi-heures après tout. Qui ne voudrait pas savoir que son plafond contenait exactement une toile d’araignée et demie, dix-huit fissures et deux morceaux manquants de tapisserie ?
    Oui, observer son plafond était une activité très instructive. Et elle en arriva à la conclusion éclatante qu’il fallait qu’elle refasse faire son logement. Mais pas tout de suite.
    Demain, la semaine prochaine, ou dans un mois peut-être.
    En attendant, il fallait juste qu’elle trouve de quoi survivre…Et éventuellement de quoi payer les travaux qui prendraient place dans un futur hypothétiquement (dans une hypothèse purement hypothétiquement hypothétique) proche.
    Elle daigna finalement quitter son parquet afin de se préparer une tasse bien méritée de café. Aujourd’hui était un jour tranquille. Il n’y avait à priori aucune opération à pratiquer, et ses précieux organes soigneusement prélevés avaient été expédiés la veille à une adresse qu’elle n’avait pas cherché à connaître. Il valait mieux couper tout contact avec les destinataires : qui sait ce qui pourrait lui arriver si jamais on retrouvait sa trace ! Elle serait obligée de quitter Ikebukuro à coup sûr, voire de retourner dans son taudis de Shinjuku. Et ça, c’était si elle n’était pas jetée dans une vieille cellule en compagnie des rats et des insectes. Au moins, il était certain qu’elle aurait des choses à dire, sur ce plafond.
    Elle préféra ne pas y penser et déposa sa tasse dans l’évier afin de la rincer. Son logement était déjà suffisamment dégradant, il était hors de question d’en rajouter une couche avec une vaisselle datant de trois semaines, si ce n’était plus. D’ailleurs, s’il n’y avait pas eu l’essentiel, comme son très précieux ordinateur ou sa petite table d’opération privée, elle aurait probablement déjà sauté par la fenêtre. Peut-être que louer une chambre d’hôtel était mieux en fin de compte ?
    C’est donc un logement à la limite de l’acceptable qu’elle laissa pour prendre l’air. Il ne fallait pas trop en demander.
    ________________

    *Sh…Fais plus froid qu’hier…*

    Frileuse ? Yurei ? Pas le moindre du monde, non. Mais disons que sa manière de se tenir, droite et digne, n’était pas vraiment favorable au froid qui la forçait presque à se courber. Il ne manquait plus que la tempête de neige pour engourdir ses membres et la rendre incapable d’un quelconque mouvement. Là, adieu dignité et grâce ! Et on se demandait encore pour l’hiver n’était pas sa saison préférée. L’intelligence des gens moyens était-elle si basse comparée à la sienne ?
    Il fallait croire que oui. Rien que l’idée des gangs était franchement à revoir. Avec des noms aussi stupides les uns que les autres, un code de couleur, des actions restreintes aussi, probablement. Sans compter un obligatoire règlement à la noix qu’ils se devaient de suivre à la lettre…Comme si le règlement intérieur de leurs années scolaires ne leur avait pas suffit. Ces gens misérables aimaient-ils tellement se faire commander par un supérieur ? N’avaient-ils donc pas assez de matière grise pour se commander eux-mêmes ? Ikebukuro était-il rempli de ces gens dépourvu d’intelligence ?
    D’accord, elle ne savait strictement rien de ce qui pouvait bien se tramer dans ces gangs, ce n’était que des suppositions, mais elle se doutait d’être complètement dans le tord. D’ailleurs, une chirurgienne pouvait-elle se permettre de ne pas avoir raison ?
    Un cri détourna son attention. Tournant la tête vers l’origine du son, elle aperçu une chose non identifiée voler dans sa direction et s’écraser sur la vitre du magasin devant lequel elle se trouvait actuellement. Ayant reculé instinctivement afin d’éviter le projectile indésirable, elle s’avança de quelques pas, constatant que l’objet non identifié était en fait un homme. Perplexe, quoique surprise, elle allait passer son chemin lorsqu’elle ressenti une vive douleur à son bras gauche. Elle baissa la tête et vit les multiples morceaux de vitre éparpillés sur le sol. Soupirant, elle regarda sa plaie, qui, était certes peu profonde, mais assez moche.

    -…J’ferais peut-être mieux de passer à l’hôpital…

    Aussitôt dit, aussitôt fait. Remontant son écharpe de sa seule main valide, elle fit demi-tour, prenant la direction du dit hôpital.

    ________________

    Tout le reste se passa assez vite. Elle avait simplement montré son bras, mentionné que ce n’était qu’une éraflure, crié en voyant l’incompétence des soi-disant internes, et avait fini par faire son propre bandage. Une bande d’incapables, et jusqu’au bout !
    Déception était le mot.

    -Mademoiselle, pas de gestes brusques hein…

    Tout bien réfléchi, risible était le mot.

    -Je pense que faire mon propre bandage a donné un assez bon indice. A moins que votre quotient intellectuel ne traite pas ce genre d’informations ? Et par ça, j’entends les informations utiles, siffla-t-elle, oui, utiles, vous en avez peut-être déjà entendu parler…

    Sans attendre la réplique dont la pertinence était proche de zéro, elle s’était levée, bien décidée à arrêter les frais d’aujourd’hui. Entre se faire charcuter par des incompétents et rester dans son logement miteux, la balance penchait largement vers son appartement.
    La poupée de cire s’engagea dans les nombreux couloirs afin d’atteindre la sortie. Et comme dans toute bonne histoire de la pauvre fille à qui tous les malheurs du monde tombent sur sa jolie tête, collision à une intersection était obligatoire.
    Elle s’était donc retrouvée par terre, talons sur sol glissant oblige, préparée à sortir réplique cinglante sur réplique cinglante.
    Mais elle n’en fit rien. Elle préféra glisser un rapide « Pardon » avant de relever son visage de marbre sur celui ou celle qui avait eu le cran de la mettre à terre.
    Qui ?
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Dim 2 Mai - 10:51

Shizuo était assez énervé par ce qui venait de lui arriver. Il avait encore perdu le contrôla de lui même. Voilà comment cela s'était passé...

Il était sorti simplement prendre l'air dans le parc comme d'habitude et s'était assis tranquillement sur un banc. Malheureusement son moment de tranquillité n'avait pas duré longtemps car à peine avait il allumé sa cigarette qu'un groupe de jeunes avait décidé de sa battre avec lui. C'était un groupe de racailles qui tenait certainement à se prouver qu'ils étaient forts mais il avait frappé à la mauvaise porte. Leur jeu débile n'aurait pas du se porter sur l'ex barman. Au début Shizuo avait ignoré leurs sarcasmes continuant de fumer tranquillement sans même les regarder. Il était souvent amené à agir ainsi car le nombre de crétins se moquant de sa tenue ou le cherchant était croissant. Cependant l'un deux s'était avéré détenteur d'un couteau et s'en était pris directement au flanc du grand blond. Il n'avait pu garder le contrôle de lui même.
Rien de grave, celui ci c'était énervé car ils avaient abimé son précieux vêtement. Il avait donc finit par leur régler leur compte en arrachant le banc et les strikant avec mais il avait conservé une jolie entaille. Cette blessure n'était pas douloureuse mais elle était loin d'être belle puis Shizuo se rappela ce que lui avait dit Celty à ce propos, d'arrêter de croire que ces blessures n'étaient pas graves et qu'il pouvait ne pas les faire soigner. Il s'était fait reprendre la dernière fois à cause des plaies qu'il avait eu du fait du garçon fou furieux avec ses stylos. Enfin... N'ayant rien de spécial à faire dans l'après midi, il s'était décidé à aller à l'hôpital plutôt que de voir Shinra qui devait être occupé. Il n'y avait en plus pas grand chose à faire pour sa plaie à part peu être la désinfecter et la panser mais elle ne lui faisait à vrai dire même pas mal. Les gugus de l'hôpital y arriverait surement.

L'homme soupira et mit ses mains dans ses poches. Il remit ses lunettes en place et eu une pensée pour Izaya à cause du garçon avec son couteau. À croire que ces parasites se reproduisaient. Il hocha la tête avec dégout.

Le blondinet était en route pour l'hôpital et les gens s'écartaient sur son chemin. Il y avait les gens qui s'écartaient du fait de la réputation de Shizuo et d'autres tout simplement horrifiés par la blessure qu'il avait. Lui, marchait en silence, le regard fixé sur le sol. Il arriva à l'hôpital en peu de temps. Une fois à l'intérieur du bâtiment il failli à nouveau s'énerver devant l'incompétence des employés, incapables de lui dire ou aller. Tous se contredisaient et Shizuo était carrément affligé. Il songea à partir quand enfin on lui indiqua exactement ou aller. Il se calma et en lâchant un soupir reprit son chemin dans l'hôpital.
Il marchait calmement lorsque, arrivé à hauteur d'une intersection, il fut percuté de plein fouet par une autre personne. Il se demanda un instant si c'était un des empotés de l'hôpital et s'apprêtait à le prendre par le col et lui faire comprendre sa colère. Cependant il vit qu'il s'agissait d'une jeune femme qui ne travaillait pas ici. Celle ci tomba alors que Shizuo n'avait pas bougé d'un poil. Elle ressemblait vraiment à une poupée avec une peau pale incroyablement lisse et des cheveux parfaitement ordonnés. Même ses lèvres ressemblaient à celles d'une poupée. Shizuo l'entendit murmurer un "Pardon", c'est pourquoi il réussit à se calmer.

Poussant un soupir, il sortit ses mains de ses poches et tendit la main à la jeune femme pour l'aider à se relever.
Le blondinet se passa la main dans les cheveux et remarqua la blessure de la poupée en face de lui. Cela devait être assez impressionnant d'après le bandage, comment une telle femme avait pu se faire ça ? Shizuo prit enfin la parole pour ne pas paraître trop bourru et dit :

- Est-ce que ça va ?

La jeune femme n'avait pas l'air réellement commode et sous ses airs de poupée froide, elle paraissait plutôt farouche. Il se demanda si elle allait vouloir de l'aide pour se relever. Vraisemblablement pas. Elle avait l'air énervée également, le grand blond se demanda si elle avait aussi été échauffée par les incapables de cet hôpital. Shizuo espérait qu'il pourrait continuer son chemin rapidement et qu'elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Après tout c'était elle qui lui était rentrée dedans et ses chaussures ne l'avaient pas aidées à tenir debout. Il n'avait pas envie de rester dans cet hôpital pour toujours mais il était bien obligé de faire quelque chose pour cette blessure au flanc qu'il avait sinon les gens allaient encore le regarder bizarrement.


[Allez hop je te recopie un peu pour la mise en forme & j'espère que cela te convient, je l'ai déjà dit mais je ne suis pas adepte des trop longs RP ]
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Yurei Kurowa

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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Dim 2 Mai - 15:47

Les yeux fixés sur celui qui venait de la percuter, Yurei se demanda quel comportement adopter : devait-elle être amicale ? Ou au contraire utiliser sa langue de vipère ? Un choix difficile à faire délicatement, comme toujours. En tous cas, si quelque chose pouvait sembler évident, c'est que son choix ne pourrait se faire qu'une fois qu'elle aurait mit un nom sur le visage qu'elle observait depuis maintenant plusieurs secondes.
Son regard se posa ensuite la main qu’il lui avait tendue. L’observant d’un regard perplexe, elle décida finalement d’accepter l’offre et la saisit. De nouveau debout, elle remercia son futur interlocuteur, suivit d’une courbette. Si elle était peut-être mentalement dérangée, cela ne l’empêchait pas d’être polie. Du moins, avec les inconnus (ou potentiellement des futurs clients).
De nouveau, elle promena ses yeux charbon sur ce qui était à première vue un homme plutôt costaud. Blond, visiblement la vingtaine largement dépassée, un costume de barman…Sa description physique collait parfaitement avec celle de Shizuo Heiwajima, aussi connu sous l’agréable périphrase « d’homme le plus fort d’Ikebukuro ». Venant de Shinjuku, le visage de poupée n’avait qu’entendue des paroles rapportées sur cette homme d’une violence sans égale, qu’il ne valait mieux pas fréquenter si l’on souhaitait vivre. Son expression de marbre se marqua d’une fine interrogation : était-ce lui l’homme le plus effrayant de la ville ? Il avait pourtant l’air plutôt normal, rien avoir avec l’air psychopathe que dégageait l’informateur en chef de son quartier natal, à savoir Orihara Izaya. Elle irait même jusqu’à dire qu’il avait l’air sympathique…

- Est-ce que ça va ?

Ces paroles tirèrent Yurei de sa « contemplation ». Si elle allait bien ? C’était à voir. Elle regarda son bras bandé, puis de nouveau Shizuo. Son regard entraîné remarqua son entaille, qui, comme la sienne, était peu profonde, mais peu jolie, et par conséquent à soigner rapidement.

-Je vais bien, finit-elle par dire de son éternel ton neutre, merci.

Ce ton neutre n’était pas forcément synonyme de mauvais, non, c’était juste le ton habituel que Yurei adoptait pour une première rencontre. Même si celui-ci devenait relativement courant par la suite. Elle leva ensuite son index et pointa sa blessure.

-Par contre, simple conseil, vous devriez vous faire soigner, Heiwajima-san. Il serait embêtant que ça s’infecte…Même si je ne peux pas vous garantir que les gens de cet hôpital ne vont pas la rendre pire encore.

Elle avait dit son nom par simple réflexe. Elle n’allait pas non plus faire comme si elle ne le connaissait pas, si ? Ce n’était pas comme s’il ne savait pas qu’il était connu de tout Tôkyô après tout.

|Ta réponse me conviens parfaitement ! T'inquiètes, je suis pas une adepte des très longs RP non plus, c'est juste des cas relativement exceptionnels x)|
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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Lun 3 Mai - 19:55

La jeune fille aux airs de poupées accepta l'aide de Shizuo afin de se relever. Une fois relevée elle fit même une petite courbette à laquelle Shizuo répondit par un maugrément. Toujours aussi peu sociable même devant une adorable jeune femme. La brunette était plutôt grande. Il remit ensuite ses mains dans ses poches et regarda la jeune femme d'un air absent. Elle paraissait le détailler. Il soupira et remit ses lunettes en place. Quelle poisse il avait aujourd'hui rentrer dans une personne à l'intérieur d'un hôpital. Il y avait tellement peu de chances que cela arrive. Et pourtant. La jeune femme semblait peu décidée à lui répondre, perdue dans son observation . Shizuo s'apprêtait à prendre congé et lui demander de s'écarter lorsqu'elle reprit la parole :

- Je vais bien.


Elle lui avait répondu d'un air totalement neutre, pas blasé ou endormie mais réellement neutre. Shizuo regarda alors véritablement la jeune femme, elle lui rappelait un peu Kasuka. Physiquement et dans leur manière d'agir, ils se ressemblaient. Pratiquement les mêmes cheveux, les mêmes traits fins et surtout la même expression. Shizuo repensa à son petit frère, ce qui lui fit esquisser un infime sourire. Il ressentit de la sympathie immédiate pour la jeune femme. Elle semblait de plus avoir remarqué sa blessure et pointa du doigt sa blessure pour lui dire :

-Par contre, simple conseil, vous devriez vous faire soigner, Heiwajima-san. Il serait embêtant que ça s’infecte…Même si je ne peux pas vous garantir que les gens de cet hôpital ne vont pas la rendre pire encore.

Shizuo haussa le sourcil. Il avait souvent cette réaction quand les gens qu'il ne connaissait pas l'appelaient par son nom. Il ne s'y habituait pas. Il avait aussi l'habitude de se faire appeler 'Monsieur le Barman' ou ce genre de choses, mais son nom le frappait toujours. Enfin c'était toujours mieux que Shizu-chan. Il jeta un œil à sa blessure. Affreusement uncool en effet. Il fit la moue et reporta son attention sur la jeune femme pour lui répondre :

- Hm j'en avais l'intention, en effet.


Si seulement cet idiot de Shinra n'avait pas été occupé par autre chose, il s'en aura surement occupé. Shizuo se demanda si la jeune femme avait un conseil à lui donner, elle paraissait avoir réussi à avoir un bandage, elle. Ce n'était peut être pas peine perdue finalement. Mais cela pouvait durer longtemps dans cet établissement et Shizuo n'avait pas réellement l'envie d'attendre ici entouré par des gamins braillards, des pleureurs ou des hystériques en tout genre. C'était le genre d'endroit ou il pouvait facilement tomber sur une personne bien énervante et craquer. Or c'était tout de même très mal vu de faire des dégâts dans un hôpital. Si Kasuka apprenait ça, cela le décevrait surement. De plus, sa réputation était déjà asse formée ainsi. Shizuo regarda la jeune femme, si elle avait une astuce il était tout ouie.

- Cependant il ne me semble pas que les gens de cet hôpital soit très qualifiés. Que proposez-vous, Mademoiselle... ?

Shizuo s'interrompit, il ne connaissait pas son nom. Il ne l'avait même jamais croisé dans le quartier. Elle était peut être nouvelle ou discrète.
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Yurei Kurowa

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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Lun 3 Mai - 23:35

A sa courbette, son interlocuteur ne lui avait rien répondu. Du moins, rien d’humainement distinct. Que les paroles qu’il avait éventuellement prononcées aient été dans un murmure ou un grognement, la jeune poupée n’aurait pas su faire la différence. Non pas que le savoir fut d’une importance capitale, mais disons que ça lui aurait largement facilité la tâche. Quelle tâche ? Celle de savoir de quelle côté du panier Shizuo appartenait, et par conséquent d’adopter le comportement adhérant à cette décision. Le barman ne l’avait pour l’instant pas grandement aidée. Malheureusement.
Elle avait donc fini par lui répondre, après avoir terminé sa longue analyse sur la carrure de l’homme imposant qui se tenait devant elle (remarque, vu sa frêle carrure à elle, n’importe qui semblerait avoir la force de lui briser les os par simple contact). Entamant la discussion, si l’on pouvait appeler cela une discussion, sur leurs plaies respectives, elle avait sans le vouloir mentionné le fait qu’elle le connaissait. Erreur ?
Au contraire de ce qu’elle aurait pu prévoir, et même de ce qu’elle avait pensé, Shizuo avait haussé un sourcil à l’entente de son propre nom. N’était-il pas si habitué que ça à se faire appeler ainsi ? C’était étrange, Yurei aurait pourtant mis sa main au feu que cela ne lui aurait fait ni chaud, ni froid. A croire que les célébrités ne s’accoutument pas toujours bien à leur statut.
Suite à sa remarque, ledit « Heiwajima-san » regarda sa blessure, qui ne s’arrangeait visiblement pas.
L’expression actuelle sur le visage de son interlocuteur ? Yurei aurait été bien incapable de la décrire : en effet, il lui était impossible de déterminer s’il était dégoûté, apeuré, voire peu convaincu de la gravité de sa plaie. Toujours était-il qu’il lui avait répondu la chose suivante :

-Hm j'en avais l'intention, en effet.

C’était une réponse courte, claire, et précise. Preuve qu’il ne valait peut-être pas trop insister. La jeune fille, peu friande de tenter le diable, n’insista pas, et songea même à laisser tomber la discussion.
Après tout, même s’il se développait une éventuellement amitié, cette dernière serait dans 99% des cas une amitié éphémère, destinée à coup sûr de s’éteindre un jour. Par trahison, par exemple.
Une amitié véritable, ce n’était pas dans les options qu’offrait Yurei. Sans doute parce qu’elle n’en avait elle-même jamais vraiment connues. Non pas que ça lui manquait atrocement, bien au contraire ! Rien de pire que quelque chose de durable, n’est-ce pas ? A quoi bon s’enfoncer soi-même dans la misère d’aimer quelqu’un, au point d’être capable de sacrifier sa propre vie pour sauver la sienne ? A moins que ce sentiment là ne soit l’amour ? Peut-être bien. La jeune et jolie poupée ne faisait pas très bien la différence entre les deux. Quoiqu’on ne pouvait pas dire que ses efforts pour faire cette ultime différence soient exceptionnels.
Par simple réflexe, son regard se posa sur son bras dont la plaie saignait encore quelques minutes auparavant. Elle se rappela instantanément de l’incapacité des gens d’ici à désinfecter une malheureuse blessure. Que leur façon de faire les bandages soit pire que médiocre, passe encore, on les fait toujours mieux soi-même. Mais qu’un patient ait une chance sur deux de sortir encore pire qu’avant des portes de cet immense bâtiment, ça commençait à être inquiétant. Pourtant, elle était sûre qu’il y avait des docteurs compétents, vu qu’elle y avait été elle-même entraînée, mais il fallait les trouver.

-Cependant il ne me semble pas que les gens de cet hôpital soient très qualifiés. Que proposez-vous, Mademoiselle... ?

Sa phrase avait été laissé en suspend. Quoiqu’incompréhensive au départ d’un tel silence précipité, la jeune chirurgienne fit rapidement le lien : son interlocuteur ignorait totalement son nom, ce qui n’était guère étonnant après tout. Elle n’était pas ce qu’on pouvait appeler une célébrité chez les gens relativement normaux. Chez les personnes louches et les dealers, par contre, c’était une autre histoire.

-Yurei. Kurowa Yurei. Je suis désolée, je ne voulais pas me permettre de telles familiarités avec vous. C’est juste que l’on ne peut pas dire que vous êtes un parfait inconnu, que ce soit à Ikebukuro ou Shinjuku, quartier d’où je viens.

Tiens, elle avait presque l’air sympathique. A croire que tout pouvait arriver.

-Les gens d’ici sont en effet peu qualifiés, continua-t-elle, du moins, tant qu’ils jugent que vous êtes un cas mineur, vous pouvez courir pour dégoter un médecin acceptable. Mais j’imagine que je ne vous apprends rien…

Elle dû réfléchir quelques secondes quant à la suite de sa phrase. Il lui avait demandé si elle avait une quelconque proposition, c’était bien ça ? Si elle en avait…

-Quant à une éventuelle proposition, je pourrais bien sûr vous proposer de vous faire moi-même votre bandage. Reste à voir si vous faites suffisamment confiance à quelqu’un que vous connaissez depuis à peine quelques secondes,
souria-t-elle.

Elle avait tenté de paraître le plus sympathique possible. Ce qui n’était franchement pas évident, lorsque l’on avait pris pour habitude d’être une poupée de glace pour l’éternité.
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Mer 5 Mai - 16:06



Shizuo avait la nette impression de faire face à une poupée de porcelaine, celle ci restait impassible quoi qu'elle fasse. Elle semblait cependant cogiter fortement, rien ne l'indiquait sauf si l'on regardait les yeux de la jeune femme, qui brillait d'un air intéressé. Shizuo croyait maintenant voir Izaya, mais il s'apaisa constatant que la jeune femme n'arborait nullement le même sourire sadique et n'avait certainement pas la prétention de nuire au maximum de personnes possibles. Le blondinet avait eu tendance à devenir suspicieux après sa rencontre avec Izaya. Il n'était même plus un poil rationnel pour décider si les gens lui plaisait ou non. Son instinct lui avait soufflé qu'Izaya était une ordure et il avait eu raison. C'est pourquoi l'ex barman se laissait entièrement guider par son instinct à ce niveau là, désormais. La jeune femme malgré sa froideur ne lui inspirait aucune animosité particulière. Elle ne lui inspirait pas non plus de sentiments particuliers mais c'était certainement du au visage figé qu'elle adoptait. Un sourire ou deux auraient aidé Shizuo, mais la jeune femme en était elle seulement capable ? Capacité ou envie ? Qu'est ce qui lui faisait défaut exactement ? À moins que ce ne soit une combinaison des deux comme pour le jeune homme. Trop de théories commençaient à le fatiguer. La jeune femme prit finalement la parole

-Yurei. Kurowa Yurei. Je suis désolée, je ne voulais pas me permettre de telles familiarités avec vous. C’est juste que l’on ne peut pas dire que vous êtes un parfait inconnu, que ce soit à Ikebukuro ou Shinjuku, quartier d’où je viens.


Shizuo ne le laissa pas paraitre mais il nota clairement qu'elle venait de Shinjuku. Tous les gens venant de là-bas n'étaient pas des trafiquants ou quoi mais ils étaient tous suspects potentiels. Enfin rien qui ne concernait directement le blondinet. Celui ci fit un signe de la main signifiant à son interlocutrice qu'il se fichait qu'elle l'ait appelé par son nom. Malgré sa surprise à chaque nouveau cas il s'en fichait profondément.

- Effectivement. Je pense que je peux remercier cette ordure d'Izaya pour ses efforts dans ce sens.

Pas qu'Izaya soit réellement responsable de la réputation de Shizuo mais leurs différentes bagarres l'étaient. Sans Izaya sa popularité serait clairement moins étendue. Enfin il se débrouillait bien tout seul et ses diverses péripéties faisaient le tour du quartier avec ou sans Izaya. Shizuo était alors d'autant plus frustré de ne pouvoir contrôler sa violence. Il se fichait de ce que l'on disait sur lui mais quand son frère entendait des choses déformées... Il ne s'en fichait plus du tout. Le grand blond se demanda ou se positionnait son interlocutrice dans tout cela. Écoutait elle toutes les rumeurs ? Comme d'habitude, ce genre de considérations repassa au second plan, Shizuo n'aimait pas s'encombrer l'esprit.
La jeune femme conforta le blondinet dans son idée :

-Les gens d’ici sont en effet peu qualifiés, du moins, tant qu’ils jugent que vous êtes un cas mineur, vous pouvez courir pour dégoter un médecin acceptable. Mais j’imagine que je ne vous apprends rien…


Shizuo émit un juron. Ou plusieurs. Puis alors qu'il se demandait ce qu'il allait pouvoir faire pour ne pas moisir ici, Yurei lui dit :

-Quant à une éventuelle proposition, je pourrais bien sûr vous proposer de vous faire moi-même votre bandage. Reste à voir si vous faites suffisamment confiance à quelqu’un que vous connaissez depuis à peine quelques secondes...

Shizuo la fixa un instant, la dévisageant, mais sans but précis puis il rit un coup doucement. La jeune femme n'avait pas l'air un poil dangereuse et de plus Shizuo avait perdu ou plutôt il n'avait jamais eu l'habitude de craindre réellement pour sa vie. Il sourit presque et dit à la demoiselle :

- Mettons que je vous fasse confiance, quelle est la suite des opérations ?


Ce n'était pas tant une question de confiance pour Shizuo mais plutot qu'il se fichait de qui le faisait tant que c'était fait. De plus, le blondinet n'avait pas réellement peur de ce qu'il pouvait lui arriver face à une jeune femme pareille. Il n'avait même pas envisagé qu'elle puisse lui nuire. Il s'était rencontré au hasard et si elle prétendait pouvoir lui faire un bandage, quelle raison aurait elle eu de mentir ? Shizuo eut une pensée pour Izaya mais Izaya se serait forcément déplacé de lui même pour lui jouer un mauvais coup.
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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Sam 8 Mai - 1:21

Lorsqu’elle avait annoncé qu’elle venait de Shinjuku, elle s’était instantanément rappelée des vieilles rues peu fréquentables, du taudis de quarante mètres carrés qui logeait quatre personnes, des nombreux gratte-ciel qui empêchaient de voir le ciel gris, de Takadonobaba, le quartier des étudiants qui se droguaient sans limites, et bien sûr, de Kabukichō, où la présence de Yakuzas était assez importante. C’était d’ailleurs dans ce quartier qu’elle avait rencontré, aussi brève la rencontre soit-elle, Izaya Orihara, le seul, l’unique informateur plus que louche de Shinjuku.

-Effectivement. Je pense que je peux remercier cette ordure d'Izaya pour ses efforts dans ce sens.

Tiens, quand on parle du loup ! Il n’empêche que Shizuo n’avait pas tord : Izaya c’était fort bien occupé de sa réputation à Shinjuku, quoique les informations données n’étaient pas très précises à son sujet. Ou alors, Yurei n’avait tout simplement pas écouté. Ce n’était pas comme si leurs bagarres rébarbatives lui étaient d’un quelconque intérêt après tout.
Le peu qu’elle avait écouté se résumait surtout aux excès de violence de Shizuo. C’était tout. Izaya n’avait pas approfondit la question, ou du moins, n’avait pas souhaité l’approfondir. Le reste, elle l’avait appris par les rumeurs qui lui parvenaient de la bouche des semi-mourants qui passaient régulièrement sur sa table, même si, il fallait l’avouer, elle n’y avait jamais prêté attention. Combien y avait-il de chances sur un million qu’elle ait un jour une conversation avec ce « Shizu-chan » ? Sur le coup, la solution était très proche de zéro.
Puis, elle avait emménagé à Ikebukuro. Et voilà qu’à cause d’un stupide projectile, elle s’était retrouvée nez-à-nez avec l’homme le plus dangereux du quartier…Si les rumeurs étaient vraies. Seulement, l’étaient-elles ?
La poupée parlante secoua légèrement la tête : pour le moment, Shizuo était un jeune homme normal, presque sympathique, et non violent. Et même s’il l’était, il n’avait aucune raison de le démontrer, alors pourquoi s’en faire ? Pourquoi ressentait-elle quand même une légère angoisse ?
Ridicule, elle était ridicule. Un peu plus, et elle était sur le point d’admettre qu’elle avait peur de quelque chose d’irréel. Hilarant. Il fallait qu’elle se reprenne.
De ce monologue intérieur, il n’en paru rien. Son visage avait toujours gardé sa consistance de marbre. Au moins, l’honneur était sauf.
La jeune fille, revenue dans son rôle de parfaite Ice Doll, avait donné son avis sur la compétence des médecins présents. Shizuo marmonna quelques jurons, preuve qu’il était en partie d’accord avec elle. Elle enchaîna sur la proposition qu’elle fasse elle-même son bandage, sans arrières pensées particulières. D’abord silencieux, son interlocuteur fini par rire doucement. Se moquait-il d’elle ? Peut-être trouvait-il ça drôle qu’une si frêle jeune femme envisage de le soigner ? Ou peut-être riait-il simplement par envie.

- Mettons que je vous fasse confiance, quelle est la suite des opérations ?

Yurei fit mine de réfléchir, regarda sa plaie, puis leva les yeux et lui sourit de manière presque amicale. Elle lui demanda de la suivre. Direction, les urgences, lieu qu’elle avait quitté il y avait maintenant une bonne dizaine de minutes.
Si l’interne avec qui elle avait eu un petit différent était content de la revoir, il ne laissa rien paraître, non, à sa vue, il s’était collé un sourire forcé sur son visage blême. D’un pas feutré, elle s’avança vers ce dernier. Un sourire carnassier s’étant peint pendant un quart de seconde sur sa face de poupée, elle lui glissa à l’oreille :

-Si tu permets, mon petit, j’ai besoin que tu vires pour éviter d’empoisonner mon air.

Il avait sans doute balbutié un refus avant de partir, le dos courbé, mais Yurei n’avait sûrement pas daigné l’écouter. Elle fit signe à Shizuo de s’installer et trifouilla sur la table afin de trouver les produits nécessaires à une guérison rapide.

-Heiwajima-san, j’ai une question à vous poser, articula-t-elle tandis qu’elle prenait le désinfectant, que savez-vous sur Orihara-san ? Je sais que la relation qui vous lie à ce dernier n’est pas optimale, mais j’ai besoin de savoir, et vous me semblez le mieux placé pour m’en parler.

Elle savait pertinemment qu’elle risquait de réveiller la bête violente qui sommeillait en Shizuo. Mais ce n’était clairement pas son but. Elle voulait simplement des informations sur cette personne si dangereuse et qui était pourtant presque aussi frêle qu’elle.
N’attendant cependant pas la réponse, elle se rapprocha de lui et lui dit de la voix la plus sympathique qu’elle pouvait offrir :

-Désolée, vous n’êtes pas obligé de répondre. Par contre, ajouta-t-elle bandage et désinfectant en main, il va falloir retirer votre haut si vous souhaitez que je couvre la totalité de la plaie. Je peux aussi vous faire un bandage superficiel si cette optique vous dérange. C’est à vous de voir.

Elle vérifia rapidement si sa main gauche pouvait bouger librement. Elle pouvait vraisemblablement bouger ses doigts à sa guise, mais son poignet était immobilisé. Pas très pratique, mais peu dérangeant : c’était une professionnelle, non ?

|Bouh, désolée, c'est très médiocre TwT, je me rattraperais au prochain post, promis >o<|
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Lun 10 Mai - 20:09

Shizuo s'était laissé guidé par Yurei dans l'hôpital sans dire mot. Il avait bien l'intention de la laisser faire si elle s'en sentait plus capable que les employés d'ici. De plus, elle semblait s'y connaitre mine de rien. Le blondinet ne s'était pas attendu à ce qu'elle prenne directement place dans l'hôpital, il était un peu surpris. Il fut également perplexe devant la proximité qu'elle affichait devant les internes. Elle paraissait les connaitre ? Il haussa le sourcil, il l'avait cru patiente du fait de sa blessure mais en fait elle faisait partie du personnel de l'hôpital ? Elle ne les aurait pas critiqué si violemment, si ? Cette jeune femme était bizarre et bien à l'aise pour quelqu'un qui ne travaillait pas ici. Difficile à concevoir.
Elle semblait presque y régner. Shizuo vit d'ailleurs un des internes présents blêmir et quitter la salle après que Yurei se soit adressé à lui à l'oreille. Le blondinet n'était pas d'un naturel trop curieux mais tout de même cette femme était intrigante. Son quartier d'origine et ses couleurs rappelaient Izaya à Shizuo, heureusement pour elle, ses traits fins empêchait l'ex barman de faire l'amalgame. Elle paraissait en autre beaucoup plus délicate et loin d'être aussi dérangée que lui. Le garçon n'avait pas le même sentiment que celui qu'il avait eu face à Izaya. Même si il sentait qu'elle n'était pas aussi innocente que son physique le suggérait.
La jeune femme invita Shizuo à s'installer. Les opérations allaient donc commencer.
Le grand blond ne suivait pas précisément ce qu'elle mais elle lui semblait qu'elle se préparai plutôt bien. Il se détendit un instant songeant que c'était finalement une chance qu'ils se soient rencontrés ainsi. La jeune femme osa alors une question :

-Heiwajima-san, j’ai une question à vous poser, que savez-vous sur Orihara-san ? Je sais que la relation qui vous lie à ce dernier n’est pas optimale, mais j’ai besoin de savoir, et vous me semblez le mieux placé pour m’en parler.


Shizuo regarda une nouvelle fois la jeune femme dans les yeux cette fois. Izaya-kun ? Ce Orihara ? Il n'y avait pas trois mille possibilités mais avoir le cran de lui parler d'Izaya de but en blanc... Shizuo détourna alors le regard pour ne pas s'énerver...S'intéressait elle à lui par simple curiosité, avait elle eu des problèmes avec lui ou son intérêt était il plutôt du genre malsain proche de la fascination ? Quoique la question ne laissait rien présager d'autre que de la curiosité, Shizuo préférait se méfier. Il gardait à l'esprit qu'elle venait de Shinjuku et en savait certainement d'ores et déjà plus que lui sur Izaya. Bien que les informations sur lui devaient être rare car le dit Izaya se protégeait quand même un peu, le grand blond n'avait pas l'impression d'en savoir tant que ça. Il maugréa un semblant de réponse :

- Je n'ai rien à dire sur cet insecte. Izaya... personne ne devrait se soucier de quelqu'un comme lui...


Shizuo contenait sa colère mais lui le mieux placé pour parler d'Izaya ? Sincèrement ? Il ne pouvait pas en dire grand chose d'objectif. Izaya était la pire ordure que le monde ait jamais vu. Il savait tout sur tout le monde ou essayait de son mieux de tout savoir. C'était un manipulateur qui ne connaissait pas de limite. Il prenait la vie comme un jeu et les autres comme des pions, en témoignait ce qu'il avait formé au lycée. En témoignerait également tous ses prochains coups fourrés. Izaya vivait à Shinjuku mais il étendait ses manigances jusqu'à Ikebukuro. Shizuo grimaça en imaginant Izaya rire de son bureau en imaginant de nouveaux plans vicieux. Izaya n'était pas digne de paroles, tout ce qu'il méritait était une bonne droite ou deux. Shizuo n'avait qu'une envie le concernant : l'écraser. Le phénomène ne l'intéressait pas vraiment. C'était un nuisible c'est tout.
Pourquoi une jeune femme comme elle s'intéressait elle à lui ? Shizuo ne pouvait s'imaginer qu'elle soit sincèrement impressionnée par Izaya... De plus si elle l'était, elle devait se méfier. La jeune femme ajouta alors :

-Désolée, vous n’êtes pas obligé de répondre. Par contre, il va falloir retirer votre haut si vous souhaitez que je couvre la totalité de la plaie. Je peux aussi vous faire un bandage superficiel si cette optique vous dérange. C’est à vous de voir.

Le fait est que Shizuo n'était pas du genre à cancaner et s'il avait de réelles informations sur Izaya il ne les mentionnerait pas forcément omnibulé par son envie de refaire la face d'Izaya. Il soupira et dit :

- Je n'ai pas spécialement envie de parler de lui, en effet, j'ai simplement envie de le tuer, ses affaires m'intéressent peu tant qu'elle n'intervienne pas dans ma vie de tous les jours...


Il marqua un temps d'arrêt, considérant la deuxième partie de la phrase de Yurei. Il ne réfléchit pas plus longtemps sur la question. Cela ne le dérangeait pas de se dévêtir, dans un hôpital c'était tout ce qu'il y a de plus normal. L'ex barman ôta ses lunettes teintées. Ensuite, il commença à défaire son nœud papillon puis déboutonner son veston et dit :

- Vous devriez vous méfier de vos recherches sur Izaya... Elles pourraient vous mener droit dans le mur... Mais qu'est ce qui vous intéresse chez lui ?

La question de Shizuo était simple, dénuée de toute colère ou autre pour le moment. Il était également sérieux pour les conseils qu'il avait prodigué. Il ne pensait pas avoir réellement peur d'Izaya lui même, mais l'individu était clairement dangereux. C'était certain. Sur ce ,Shizuo enleva alors totalement sa chemise et la posa sur la table.

| Mais nan c'est pas médiocre du tout, et moi steuplait ? ! |
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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Mar 11 Mai - 23:52

Il était certain que le comportement de Yurei vis-à-vis du personnel de l’hôpital pouvait porter à confusion : était-elle patiente ou médecin ? La réponse n’en aurait satisfait aucun.
Elle, se considérait comme un médecin à part entière, et pour cause, elle l’avait été. Et l’était toujours d’ailleurs, simplement, plus du point de vue légal. Pour le peu qu’on lui demandait, elle ne mentionnait jamais le fait que ses anciens tuteurs la trouvaient trop sèche avec ses patients, peu émotive et éprouvant une compassion quasi-inexistante. De là pouvaient-ils déduire qu’elle n’aurait jamais fait un bon médecin, atteignant ainsi l’orgueil de la jeune fille de plein fouet. La réalité vue de ses yeux était évidement tout autre : à quoi bon essayer d’amortir le choc si le résultat est le même ? Ne vaut-il pas mieux être complètement honnête et éviter de retarder l’échéance ? Vraiment, quelle pouvait bien être la logique dans tout ça ? Les sentiments des êtres humains sont pathétiques, pathétiques parce que temporaires. Telle était sa conception de toute relation, était-ce pourtant une raison de lui dire franchement que sa destinée n’était pas de soigner les gens ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas simplement accepter la réalité telle que son ancien cœur d’enfant la voyait ?
Le ressentiment intense qu’elle éprouvait dès qu’elle mettait un pied dans cet hôpital se sentait de suite. Son envie de crier sur n’importe quel incapable, et il y en avait beaucoup, était à fleur de peau. Même si, malgré tout, sa personnalité de poupée prenait rapidement le dessus, ornant de manière permanente son visage de cet air figé et peu vivant. Chose qui lui convenait à la perfection, d’ailleurs.
Cependant, cela ne l’empêchait pas de paraître sympathique, voire pleine de bonnes intentions. La fin justifie les moyens, n’est-ce pas ?
Sauf qu’à l’instant présent, ce n’était ni la sympathie, ni la gentillesse que Yurei avait montré, mais du cran. N’importe qui aurait trouvé ça complètement suicidaire d’oser, ne serait-ce que mentionner le nom Izaya Orihara en face de Shizuo Heiwajima. Et la jeune fille se rendit vite compte que la rumeur sur leur haine mutuelle n’avait pas été exagérée. Son interlocuteur avait détourné le regard, tentant probablement de contenir sa colère. Ce qui était compréhensible remarque, personne ne prend plaisir à parler de l’unique personne qui fait de votre vie un enfer, si ?
C’est donc du bout des lèvres et sûrement à contrecœur de le beau blondinet avait daigné lui donner un semblant réponse :

- Je n'ai rien à dire sur cet insecte. Izaya... personne ne devrait se soucier de quelqu'un comme lui...

Comme c’était à prévoir, il n’avait pas développé plus. A croire que c’était une manie : se trouvaient-ils l’un et l’autre si insignifiant au point de ne vouloir donner aucune information ? C’était un peu contradictoire, de ce qu’elle avait vu de ses années lycée : la haine envers une tierce personne nous pousse généralement à en savoir le plus possible sur cette dernière afin de mieux la poignarder. « Keep your friends close, keep your enemies closer », c’était vieux comme le monde, non ?
Tout en l’écoutant, elle avait trifouillé dans le matériel plus ou moins facile à manier que l’hôpital mettait en service. C’était au moment où elle avait réussi à trouver de manière triomphante ce qu’elle cherchait qu’elle entendit le garçon soupirer, pour ensuite lui dire :

- Je n'ai pas spécialement envie de parler de lui, en effet, j'ai simplement envie de le tuer, ses affaires m'intéressent peu tant qu'elle n'intervienne pas dans ma vie de tous les jours...

De le tuer, carrément ?! Izaya lui rendait-il la vie aussi impossible ? Des histoires sur leurs querelles, elle en avait entendu un bon paquet, mais elle n’avait pas pensé que cela puisse aller au-dessus d’un taquinage de vieux lycéens. D’accord, avoir pour arme un panneau de signalisation n’était pas ce que l’on pouvait appeler de soft, et menacer au couteau n’était pas vraiment commun de quelqu’un qui souhaite juste taquiner l’autre. Mais de la à aller jusqu’à l’envie de meurtre…
Sur sa demande, Shizuo commença à se dévêtir. En réponse, la jeune femme débouchonna le désinfectant afin d’en mettre sur un bon morceau de coton. Elle observait la plaie lorsque le blondinet reprit la parole :

- Vous devriez vous méfier de vos recherches sur Izaya... Elles pourraient vous mener droit dans le mur... Mais qu'est ce qui vous intéresse chez lui ?

Elle releva les yeux. Se méfier ? D’une personne dont la constitution osseuse menaçait de se briser à chaque petit choc ? Vraiment ? Cela semblait fort improbable.
Du peu qu’elle avait vu lors de sa rencontre, Izaya était certes quelqu’un de très, très mentalement dérangé, mais doté d’une certaine intelligence : son intelligence préférée, puisqu’elle avait la même, l’intelligence tordue. De ce fait, il avait immédiatement attiré son attention.
Oh, bien sûr, on lui avait maintes fois répété à quel point il fallait garder ses distances avec une personne de sa trempe, une personne instable dont les convictions changent toutes les cinq secondes. Mais ça n’empêchait pas Yurei de s’y intéresser. Elle n’était pas bête au point de devenir l’une de ses fidèles, ou même d’éprouver une quelconque admiration sur ses actes de nature assez méprisable. Ce n’était pas non plus par fascination qu’elle avait porté son attention sur cette étrange créature. Non. Ce n’était rien de tout ça. Ou si ça l’était, ce n’était que des choses insignifiantes à côté de ce qui se tramait dans sa petite tête.
Yurei, qui avait baissé les yeux quelques secondes, les releva pour les planter dans ceux de Shizuo. Elle rit doucement, puis lui dit sourire aux lèvres :

-C’est un secret.

Elle aurait peut-être l’air suspecte, mais qui ne l’était pas de nos jours ? Ce n’était pas comme si son secret était de lâcher une bombe atomique au-dessus de Tôkyô…Quoique, lorsqu’il s’agissait d’Izaya, on pouvait s’attendre à tout.
Ramenant son attention sur la plaie qu’elle devait soigner, elle se mit au travail. Ce fut rapide, comme à son habitude, et, le temps de tout vérifier, en sept minutes tout était fini. Elle se releva, et, adoptant l’expression qui se rapprochait le plus de « joyeuse » qu’elle connaissait, dit :

-Terminé ! Evitez les bagarres dans les prochains jours tout de même…A moins que votre régénération soit inhabituellement rapide et que…

Elle ne termina pas sa phrase, tout simplement parce qu’il n’y avait rien à rajouter.
Ses yeux charbons se posèrent sur son interlocuteur. Avait-elle fait une grossière erreur en lui parlant d’Izaya et du quelconque intérêt qu’elle lui portait ?
Une vive douleur l’empêcha de continuer sa pensée, obligeant son regard à se baisser sur sa blessure à elle. Elle fut désagréablement surprise, son bandage désormais légèrement teinté de rouge la fit grimacer.

« Parfait, et c’est moi qui dit de ne pas forcer sur la plaie…Idiote. »


-Je crois que je vais devoir vous retenir encore un peu,
glissa-t-elle, pourriez-vous m’aider ?

Elle se doutait que rester quelques minutes en plus dans cet endroit infecte ne devait pas enchanter le blondinet, et honnêtement, ça ne l’enchantait pas non plus. Il y avait de fortes chances que Shizuo lui pose des questions. Et elle qui jouait les mystérieuses…

« Si je tombe sur celui qui est à l’origine de tout ça, je jure qu’il va sentir passer mon scalpel… »


Son cerveau s’arrêta quelques secondes. Qui pouvait avoir assez de forces pour confondre humain et ballon de basket ? Celui qui se tenait devant elle, peut-être ?
Non, ce genre de choses n’arrive pas dans la réalité. Dans un film, peut-être, oui. De plus, leur rencontre était totalement due au hasard. Le coupable était quelqu’un d’autre. Oui, à tous les coups.
Et si… ?

|Wow, j'étais inspirée aujourd'hui 0_0 J'te laisse carte blanche pour les questions que Shizu voudrait éventuellement poser ^^, j'espère que je t'ai donné de quoi répliquer au moins >o<|
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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Dim 16 Mai - 19:56

| Tu m'as effectivement donné de quoi répondre :D
Bon mon post fait la moitié du tien mais je m'habitue xD
J'espère que tu apprécieras autant que je me suis amusée à écrire :) |


La jeune femme n'avait pas eu l'air comblée par les réponses de Shizuo. C'était un peu normal, le garçon n'était pas des plus loquaces et le sujet ne l'enchantait pas. Elle ne pose néanmoins pas plus de questions, elle lui fit un petit sourire et dit simplement :

-C’est un secret.


Shizuo se demanda si elle disait cela car il ne lui avait lui même quasiment rien dit sur Izaya ? Peut être, mais elle semblait surtout complètement inconsciente de la dangerosité de l'animal. Shizuo ne dit rien, il la détailla toujours. Il était certain qu'elle pensait pouvoir faire des recherches ou ce genre de choses sur Izaya sans ennuis. Le grand blond soupira, nombreux étaient les gens qui se faisaient pièger par cette ordure. Surtout des filles, jeunes filles ou même des femmes. Pour sûr, il impressionnait et il n'y avait qu'à voir le nombre de groupies qu'il avait au lycée. Ou encore le nombre de filles sur Internet qu'il manipulait. Ou encore... Shizuo n'avait pas spécialement de compassion pour ces jeunes femmes ; il ne comprenait pas qu'on ne puisse pas d'instinct sentir qu'Izaya était pourri jusqu'au la moelle. Il n'avait pas vocation à sauver toutes les pauvres âmes que celui-ci piégeait en revanche, il avait pitié d'elles et s'il pouvait limiter les dégâts autant le faire. Le grand blond voulu prévenir son infirmière. Izaya avait poussé des gens au suicide, il était derrière la guerre des gangs de couleurs qui avait meurtri des dizaines de jeunes, il n'avait pas hésité à engager des gens dans l'optique de tuer Shizuo. Ce n'était pas un vulgaire manipulateur, c'était un grand malade et dans la mesure du possible il ne fallait pas l'approcher. L'ex barman s'apprêtait à prendre la parole mais la jeune femme avait fini son ouvrage et prit la parole avant lui :

-Terminé ! Évitez les bagarres dans les prochains jours tout de même…A moins que votre régénération soit inhabituellement rapide et que…


La petite brune s'interrompit d'un coup, c'était vraisemblablement son bras qui lui faisait mal. Son bandage se teintait de rouge. Shizuo montra un peu d'inquiétude tout de même, il fixa la jeune femme d'un air inquisiteur. Elle n'allait pas pouvoir jouer les mystérieuses très longtemps. Il fallait qu'elle se soigne rapidement car sa blessure n'était finalement pas si superficielle. Le grand blond se demanda ce qu'elle allait faire, attendre patiemment dans cet hôpital ? Elle avait surement d'autres plans en tête. Shizuo commençait à remettre ses vêtements. Le garçon pensait en outre qu'elle allait prendre congé mais cela ne fut pas le cas.

-Je crois que je vais devoir vous retenir encore un peu, pourriez-vous m’aider ?


Shizuo la voyait faiblir, en effet elle n'allait pas aller bien loin ainsi. Même si sa blessure se situait dans son bras, elle avait l'air de marcher difficilement. Le jeune homme la regarda un instant, elle venait tout même de le soigner, il n'allait évidemment pas la laisser ici comme cela. Ce n'était pas son genre de toute façon.

Il finit de boutonner sa chemise mais ne prit pas le temps de mettre son veston ni son nœud papillon ; il les récupérerait plus tard. Le grand blond souleva Yurei et entreprit de la porter comme une princesse. Ce n'était pas du tout un problème pour lui, la jeune femme était très légère et sa force le lui permettait amplement. Ainsi elle n'aurait pas de problème et les choses irait surement beaucoup plus vite. Il lui dit alors :

- Oui. Qu'avez vous prévu de faire pour vous soigner ?


Shizuo restait immobile, la jeune femme dans les bras en attente de sa réponse. Il allait peut être rester ici, certainement même. Satané Shinra qui était occupé, sinon Shizuo l'aurait déposé chez lui. Il jeta un oeil à sa blessure, non pas dans l'optique de faire quelque chose, il en était incapable mais il était intrigué. Il en profita pour poser la question à la jeune femme :

- Comment vous êtes vous blessée ?
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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Sam 22 Mai - 22:58

Sa réponse assez mystérieuse et digne de la classer directement dans les « personnes suspectes d’Ikebukuro » ne fit aucunement réagir le jeune homme. Sans doute était-il un adepte des longs monologues intérieurs, comme elle. Peut-être se ressemblaient-ils, ne serait-ce qu’un peu, finalement.
Bon, il était certain qu’ils avaient assurément bien plus de différences que de points communs : de prime abord, elle ne possédait pas cette force surhumaine, de même qu’il lui était impossible de briser son expression glaciale pour arborer un visage déformé par la colère avec autant de facilité que les rumeurs laissaient entendre. C’était sans compter leurs avis respectifs en la personne unique et, assez spéciale il fallait l’avouer, d’Izaya. Quoique chaque personne avait un avis bien différent dès que l’on abordait le sujet de cette mystérieuse personne.
Toujours était-il que, si Shizuo avait souhaité prendre la parole afin de la dissuader de fréquenter un tel personnage, elle ne lui en avait pas laissé le temps, l’informant que son rôle d’infirmière envers lui était terminé. Par ailleurs, tout aurait été terminé si son bras, puis ses jambes, n’avaient pas décidés en chœurs de faire durer cette rencontre inattendue plus longtemps.
Bien sûr, à première vue, il semblait tout à fait incohérent, voire illogique, d’avoir les jambes en cotons alors que la blessure principale se situe au niveau du bras. Pourtant, le métabolisme de la jeune chirurgienne n’était pas forcément différent des autres, il était simplement plus sensible : la perte de sang occasionnée n’avait fait qu’augmenter lors de l’accumulation de précieuses minutes à attendre qu’un interne décent se pointe. De ce fait, elle avait commencé à ressentir un énorme mal de crâne, mal de crâne qui s’était atténué lors de sa chute (sans doute dû au choc de rencontrer quelqu’un d’aussi imposant que Shizuo). Mais maintenant qu’elle n’avait plus bougé depuis plusieurs minutes et qu’elle avait forcé sur sa plaie, elle sentit que ses jambes menaçaient de la lâcher d’un moment à l’autre.
C’est ainsi qu’elle s’était retrouvée à ravaler sa fierté pour lui demander de l’aide. Comme si elle ne s’était pas déjà assez ridiculisée dans les 30 dernières minutes. Elle avait offensé le « détenteur du pouvoir suprême » ou quoi ? Si jamais c’était le cas, elle espérait que cette ultime humiliation, à savoir de ne pas pouvoir se soigner elle-même et de demander de l’aide à autrui, mettrait fin à sa punition.
Fort heureusement pour elle, son interlocuteur était quelqu’un de plutôt bon, et peu du genre à laisser quelqu’un mourir dans son coin. Remettant simplement sa chemise, il la souleva avec une facilité déconcertante, pour lui dire :

- Oui. Qu'avez vous prévu de faire pour vous soigner ?

Ce qu’elle avait prévu ? C’était une bonne question. A vrai dire, elle n’avait absolument pas réfléchit à la suite des opérations. Vallait-il mieux qu’elle lui demande de la déposer là où une tierce personne pourrait la soigner, et ainsi risquer de rester passer la nuit dans cet hôpital, voire de perdre l’usage de son bras ? Ou vallait-il mieux faire un trait sur sa fierté et lui demander carrément de la soigner sous ses instructions ?
Bien entendu, aucune solution ne la satisfaisait pleinement, mais au point où elle en était, pourquoi pas ?
La jeune femme allait lui répondre lorsque Shizuo prit la parole à sa place :

- Comment vous êtes vous blessée ?

Il avait fini par lui poser la question. Yurei hésita de quelle façon il vallait mieux qu’elle raconte la vérité, bien qu’il n’y avait franchement pas grand chose à raconter.

-Ceci, articula-t-elle du mieux possible pour lutter contre la douleur, a été causé par un boulet humain ayant l’excellente idée d’atterrir dans une vitre...Vitre devant laquelle je me trouvais depuis à peine quelques secondes.

A peine un millième de seconde plus tard, la même question la percuta. Elle se demanda d’ailleurs pourquoi elle n’y avait pas songé plus tôt. Pointant la plaie du jeune homme, elle retourna la question :

-Quelque chose de malencontrueux vous est vraisemblablement arrivé, à vous aussi. Puis-je demander quoi donc ?

Marquant une pause, la jolie poupée se rappela qu’elle n’avait toujours pas répondu à l’une de ses précedentes questions. Elle s’empressa de se corriger, bien que sa réponse risquait fortement de le décevoir :

-Pour vous répondre, je n’ai absolument aucune idée de la suite des opérations. Peut-être saurez-vous me proposer une solution à votre tour ? souria-t-elle.

Elle profita du temps de réflexion de son interlocuteur pour faire le point. Suite à une malheureuse aventure, elle s’était retrouvée dans un hôpital ou elle avait rencontré de manière assez brutale l’homme qui détestait de tout son être Izaya. Puis, après avoir forcé sur son bras, elle se retrouvait à plus d’un mètre du sol, défiant les lois de la gravité, dans les bras d’un homme à la force surhumaine et agréable à regarder. Ce qui ne gâchait rien entre nous.
La punition divine qu’elle croyait subir ne ressemblait plus tellement à une sanction. De plus, après mûre réflexion et après une rapide analyse des précédentes minutes, elle avait décidé que Shizuo était quelqu’un d’extrêmement sympathique, et dont le comportement ne justifiait en aucun cas une attitude méprisante de sa part. C’est pourquoi elle daigna lui adresser un deuxième sourire, ce qui était un grand progrès pour une personne aussi glaciale et difficile qu’elle.
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Mer 26 Mai - 22:48

-Ceci a été causé par un boulet humain ayant l’excellente idée d’atterrir dans une vitre...Vitre devant laquelle je me trouvais depuis à peine quelques secondes.

La jeune demoiselle dans les bras de Shizuo avait repris la parole, expliquant l'origine de sa blessure. Le grand blond essaya de se représenter la scène et fut surpris de penser qu'il était peut être à l'origine de la blessure de la jeune femme. Il n'en était pas certains, il n'avait pas veillé au lieu d'atterrissage de chacun des hommes contre lesquels il s'était battu... Mais qui d'autre que lui en avait la force ? Simon ? Mais il n'aurait jamais agit ainsi. Shizuo ne dit cependant rien, il lui paraissait imprudent de dire quelque chose. Mieux valait se taire si l'on était pas sur. Mieux valait se taire tout court de toute façon. Il redoutait d'être à l'origine des blessures de la jeune femme. Il est vrai qu'il n'était plus capable de se contrôler lorsqu'il était en colère, il était bien possible qu'il ait envoyé un homme ou deux dans le décor. Il ne dit pas mot. Il ne lui était pas agréable de penser qu'il pouvait être à l'origine des blessures d'une si douce créature. Shizuo était énervé contre lui même, il ne faisait pas vraiment progrès pour se contrôler en ce moment et ça le frustrait. Il regarda Yurei d'un air désolé. Sa force était un tel poids pour lui, ce genre de situations le lui faisait réaliser. Il ne pouvait être trop accompagné, il pourrait à tout instant perdre le contrôle et blesser à nouveau la jeune femme. Il le craignait et voulu donc l'escorter au plus vite dans un endroit sur. Le garçon vit que Yurei regardait sa propre blessure. Elle demanda alors :

-Quelque chose de malencontreux vous est vraisemblablement arrivé, à vous aussi. Puis-je demander quoi donc ?


Shizuo repensa aux jeunes andouilles qui l'avaient cherché il y a peu. Rien de vraiment intéressant. Une bande de babouins sortis de leur lycée et qui s'ennuyait visiblement. Pas de quoi en faire toute une histoire. Il s'était trouvé que Shizuo les avait sous estimé donc ignoré et l'un deux en avait profité pour faire usage de son couteau. Pas de chance Shizuo ne supportait pas les freluquets à couteau. Enfin... Haussant les épaules, il se contenta d'une vague réponse :

-Une bande de morveux... L'un d'eux était armé.


Il n'osa lui dire qu'il leur avait rendu au moins dix fois la pareille et qu'il n'était pas près de les revoir. Que penserait elle si il disait qu'il était capable d'arracher banc et panneaux et d'en faire usage sur une bande de jeunes ? Surement pas grand chose de positif. Et si elle devait connaitre sa réputation comme elle connaissait son nom, elle ne devait certainement pas réaliser l'ampleur du phénomène. C'était souvent ce qu'il se passait. On venait le chercher ou parfois même l'interviewer car on n'était pas surs de sa force. On finissait par faire sortit le blondinet de ses gonds et c'était reparti. Il se tut ne voulant donner plus de détails sur les traitements qu'avaient subis cette bande. De plus ce n'était pas la question. Il aurait aussi pu lui dire qu'il avait à peine sentit sa blessure de toute façon mais il était toujours tourmenté par les révélations de la jeune femme. Elle paraissait grave, l'empêchant de rester debout. Il n'y avait pas trente coupables possibles. Il soupira. La jeune femme prit la parole à ce moment :

-Pour vous répondre, je n’ai absolument aucune idée de la suite des opérations. Peut-être saurez-vous me proposer une solution à votre tour ?

-C'est vous le médecin, pas moi, répondit le blondinet avec un petit sourire.

Shizuo réfléchit quelques instants mais il ne trouvait pas d'alternatives. Elle paraissait beaucoup plus qualifiée que lui, c'était étrange de lui demande son avis à lui. Il songea à Shinra mais ce n'était définitivement pas possible. Fallait il l'emmener à une clinique ? Comme s'il avait assez d'expériences de ce genre de situations ? Était ce urgent ? Était ce grave ? Elle ne pouvait pas se soigner elle même c'est certain ? Sauf si Shizuo l'assistait peut être ? Enfin c'était peut être une mauvaise idée. Un incapable de cet hôpital serait surement bien plus utile que lui. Il grimaça avant de déclarer :

-Je vous aurais bien emmenée chez un ami docteur mais je crois qu'il est occupé, vous voulez vous faire soigner par quelqu'un de cet hôpital ?

La pauvre Yurei n'avait pas eu de chance d'être tombé sur Shizuo, le garçon n'avait pas vraiment l'expérience des médecins à part Shinra il n'en connaissait pas. Il n'avait pas non plus de compétences particulières en soin, il se trouva un peu bête. Blesser les gens mais ne pas savoir les soigner. C'était tout lui.
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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Jeu 27 Mai - 19:56

La réponse que Yurei avait donnée à Shizuo, et qu’elle pensait être la plus simple du monde, plongea ce dernier dans une profonde réflexion. Etait-il possible qu’un mot dans sa courte phrase l’ait choqué ? Ou lui ait déplu ? C’était un mystère que la jeune fille aurait bien souhaité résoudre.
Non pas pour satisfaire sa curiosité (quoique si, un peu quand même), mais c’était surtout pour être au courant des éventuelles expressions qui pouvaient la faire descendre dans l’estime du grand blond. Contrairement à l’informateur de Shinjuku, elle ne possédait ni une réelle dextérité, ni une grande vitesse, et encore moins une capacité d’esquive incroyable. Autrement dit, si elle s’était elle-même inscrite dans la liste d’ennemis de Shizuo, elle pouvait facilement dire adieu aux rues, aussi miteuses soient-elles, d’Ikebukuro.
Pourtant, ce n’était pas de la colère qui alimentait le regard du jeune homme, mais presque un sentiment de culpabilité. A moins que la jeune fille ne se fasse des idées, n’ayant elle-même jamais ressenti de scrupules, il lui était difficile de détecter un tel sentiment.
Ne s’attardant pas plus sur le sujet, elle lui avait donc demandé à son tour quelle aventure son interlocuteur avait bien pu vivre pour se retrouver dans un lieu aussi peu convivial que l’hôpital. Celui-ci lui répondit également le plus simplement du monde :

-Une bande de morveux... L'un d'eux était armé.

Des gosses qui étaient armés ? Mais quelle était donc cette génération qui, en plus de ne pas savoir manier correctement une arme, étaient inconscient au point de s’attaquer à la personne qu’il ne fallait pas chercher ? Décidément, la matière grise ne devait pas être abondante dans leur petite cervelle.

-Les inconscients. J’espère que vous leur avez rendu la pareille au point qu’ils retiennent la leçon.

Bon d’accord. Le fait qu’elle déteste les enfants altérait peut-être légèrement son jugement. Ils ne méritaient probablement pas que le blondinet leur fasse profiter à 100% de ses capacités surhumaines.
Et en réfléchissant bien, il était vrai que la manière dont sa phrase avait été prononcée pouvait surprendre son interlocuteur. C’est ainsi qu’elle s’empressa de rajouter :

-Enfin, je sais que la violence ne résout rien et qu’il vaut mieux parler…Mais quitte à qu’ils ne le fassent plus, autant que quelqu’un dont les muscles ne posent aucune limite, comme vous donc, se charge de leur faire rentrer ça dans le crâne, non ? C’est pour ça que je pense que les personnes qui n’ont pas de limites sont plus utiles que les autres…Enfin…Je…

Voyant bien qu’elle s’enfonçait plus qu’elle n’arrangeait les choses, elle décida de se couper la parole elle-même avant que Shizuo ne réalise qu’il avait dans ses bras quelqu’un dont l’esprit réfléchissait bizarrement. Si ce n’était pas déjà fait.
Cherchant à changer le sujet de conversation, elle répondit à sa précédente question, lui demandant son avis sur la façon dont ils devaient procéder. Il répondit, lui offrant un charmant petit sourire :

-C'est vous le médecin, pas moi. Je vous aurais bien emmenée chez un ami docteur mais je crois qu'il est occupé, vous voulez vous faire soigner par quelqu'un de cet hôpital ?

Yurei regarda pour la énième fois sa blessure. Si elle avait pu se soigner, elle l’aurait fait. Comme elle l’avait fait la première fois. Sauf que, en ce moment même, son sang perlait continuellement à travers le bandage, ce qui n’avait pas été le cas lors de sa première désinfection.
Bien décidée à ne pas mourir entre les mains d’un incapable de l’hôpital, voire d’être vidée de son sang avant qu’un être compétent arrive, elle lui désigna un coin légèrement à l’écart des autres patients. On avait sa fierté tout de même !
D’un air assuré, elle retira son bandage :

-Prenez donc le désinfectant, Heiwajima-san, sourit-elle, car pour les dix prochaines minutes, c’est vous le médecin !

|Si tu trouves que ça traîne un peu, j’essaierais de faire avancer les choses dans mon prochain post, sauf si tu souhaites avancer les choses toi-même bien entendu :)
J’espère que ça te conviens toujours >o<|
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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Ven 28 Mai - 17:48

-Les inconscients. J’espère que vous leur avez rendu la pareille au point qu’ils retiennent la leçon.

Shizuo ne dit rien mais il fut surpris par la réaction de la jeune femme. Il s'attendait plutôt à ce qu'elle soit inquiète, soit que de jeunes gens aient des armes, soit curieuse, qu'elle lui demande ce qu'il était advenu d'eux. Au contraire elle espérait simplement qu'il leur avait donné une leçon ? Le garçon était un peu surpris, sous ses airs de poupée elle paraissait bien sévère finalement. Surprenant, enfin cela ne la discréditait pas au contraire, Shizuo la trouvait intéressante, ne pas se laisser avoir par le fait qu'il parlait de gamins. Il avait fait cette erreur lui-même et après tout ils l'avaient blessé assez violemment. Il ne pouvait lui donner tort étant donné qu'il pensait un peu pareil, mais lui était un peu extrême parfois dans son ressenti. Il se demanda si elle lui ressemblait finalement ? Il l'avait jugé calme et posée car elle était plutôt douce avec lui mais qu'en était-il réellement ?
Il s'apprêtait à lui demander si elle avait également eu des expériences malheureuses avec des jeunes mais cette dernière prit la parole avant lui :


-Enfin, je sais que la violence ne résout rien et qu’il vaut mieux parler… Mais quitte à qu’ils ne le fassent plus, autant que quelqu’un dont les muscles ne posent aucune limite, comme vous donc, se charge de leur faire rentrer ça dans le crâne, non ? C’est pour ça que je pense que les personnes qui n’ont pas de limites sont plus utiles que les autres… Enfin… Je…


Yurei décida de s'interrompre, laissant Shizuo un peu déconcerté. Elle était étrange c'était peu dire. Les personnes qui n'ont pas de limites ? Bon elle n'avait pas tort mais dire qu'elles étaient plus utiles que les autres. Shizuo trouvait son discours étrange, pour une femme si jeune et si fluette. C'était un discours un peu en désaccord avec l'image qu'elle donnait d'elle, du moins celle que Shizuo percevait. Il préféra ne pas commenter les dires de la jeune femme. Il aurait l'occasion d'en reparler si Shizuo y repensait mais pour l'heure ils devaient trouver quoi faire. Le garçon attendait toujours les instructions de la demoiselle. Elles ne tardèrent d'ailleurs pas à arriver puisque Yurei annonça :


-Prenez donc le désinfectant, Heiwajima-san, car pour les dix prochaines minutes, c’est vous le médecin !


Shizuo la regarda un instant l'air ahuri.
Lui ? Elle rigolait ou quoi ? Lui soigner quelqu'un ? Mais il n'était pas vraiment maladroit mais carrément pas délicat. La seule possibilité était que la douleur lui faisait perdre la tête ? La jeune femme avait retiré son bandage et lui avait sourit d'un air assuré, apparemment il allait devoir se forcer. Le garçon déposa délicatement la jeune femme sur un siège. Une fois celle fait il regarda sa blessure deux secondes, s'il réussissait à la soigner... Le garçon se dit qu'il valait mieux ne pas la faire attendre au point où elle en était, et puis elle lui paraissait bien plus professionnelle que lui, si elle le jugeait apte... Shizuo avait un côté assez professionnel parfois. Il décida de prendre ses responsabilités. Il se passa la main dans les cheveux, mal à l'aise. Il enleva ses lunettes et les fixa à sa chemise. Il regarda autour de lui, il y avait pas mal de produits et d'outils bizarres, pourvu qu'ils s'en sortent tous les deux. Son regard s'arrêta sur le désinfectant qu'il attrapa. On était parés. Il se demandait de quoi il allait avoir besoin ensuite, évidemment la désinfecter en premier lieu c'était la meilleure chose à faire mais l'expérience de Shizuo ne lui permettait pas d'avoir plus de suite dans les idées. Tant pis elle le guiderait. Il prit des cotons et ouvrit le désinfectant.
Il faisait alors face à la jeune femme sur son siège. Elle n'avait pas l'air trop souffrante mais peut-être était-ce simplement son air de poupée qui donnait cette illusion, était elle capable de ressentir quoi que ce soit en premier lieu ? De plus il était intrigué, d'où venait cette aisance dans un hôpital ?
Il se décida enfin à lui poser la question :

-Vous êtes médecin, non ?

La réponse n'était pas évidente d'autant que la question de Shizuo pouvait paraître bancale, elle pouvait aussi être infirmière ou bien simplement s'y connaître. Il ne tergiversa pas plus et la dévisagea simplement un instant. Il remarqua qu'elle avait de grands yeux noirs. De jolies perles brillantes, on lisait clairement l'intelligence dans son regard c'était très attirant.
Elle était tout de même drôlement jolie sous ses airs de poupées froides. Le blondinet approcha le coton de
son bras, elle avait également une peau très pâle. Elle était frêle et il avait peur de la blesser, il effleura son bras avant de reculer. Il se servit de son autre main pour soutenir le bras de la jeune femme et ré appliqua le désinfectant sur la blessure, il y allait doucement pour ne pas faire trop mal à la délicate Yurei.
Il releva les yeux de son ouvrage un instant pour lui déclarer :


-Dites-le moi si je vous fais mal, j'ai du mal à être délicat... malheureusement.

Malgré ce qu'il disait, Shizuo y allait plutôt doucement. Il n'était violent que lorsqu'il était énervée et était plutôt appliqué le reste du temps. La jeune femme n'avait donc peut-être pas tant de craintes à avoir.



[ Yosh yosh sans problème ;D
Ça me convient, j'espère que toi aussi, n'hésite pas à 'activer' le RP si tu veux mais je trouve que c'est cohérent ainsi, enfin comme tu le sens ! ]
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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Sam 29 Mai - 16:46

Persuadée que sa réponse l’avait fait largement descendre dans l’estime du grand blond, Yurei avait judicieusement choisi de ne plus rien dire sur les évènements qui leurs étaient respectivement arrivés. Cependant, elle n’en pensait pas moins.
Oui, d’une certaine manière, elle admirait Shizuo, mais il était fort possible qu’elle ne l’admire uniquement pour cette force qu’il pouvait utiliser afin de punir tous ceux qui le gênaient. En quoi était-ce une mauvaise chose de l’admirer (c’est un bien grand mot tout de même…) pour sa force surhumaine et pourtant naturelle ? Tout simplement parce que pour la jeune chirurgienne, que les malheureuses victimes soient des « gentils » ou des « méchants », ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Un cloporte restait un cloporte, point. Et malheureusement, des cloportes sur Terre, il y en avait un paquet. D’où l’intérêt des personnes qui repoussent naturellement leurs limites. C’était un moyen comme un autre d’éradiquer ces insectes faibles de la planète, ou du moins, c’était son humble avis.
Toujours était-il que le blondinet ne fit aucune remarque sur ses paroles étranges voire insensées. Sa diversion en répondant sur la suite des opérations à suivre avait été un franc succès. Lui indiquant le chemin à suivre, la jolie poupée avait fini par quitter, presque à contre cœur il fallait l’avouer, les bras du jeune homme, ce dernier l’ayant déposée sur un siège. Elle lui avait pointé cet emplacement, puis, après avoir arraché son bandage, l’avait informé qu’il allait se métamorphoser en médecin qualifié pendant la dizaine de minutes qui allait suivre.
Et visiblement, il ne s’y attendait pas.
Il la regardait avec des yeux ronds. Se sentait-il incapable de l’aider même sous ses instructions ? Avait-il peur d’aggraver la situation ?
Même si cette sorte d’attention faisait légèrement plaisir à Yurei, cette dernière ne comprenait pas vraiment pourquoi, et surtout comment, un individu qui n’avait pas peur de réagir au quart de tour n’osait pas lui appliquer une simple couche d’eau oxygénée.
Il était certain qu’elle avait elle-même un doute sur la sûreté de cette opération. C’était, certes, un risque à prendre, mais si elle l’avait jugé apte à la soigner (du moins plus apte que ceux de cet hôpital), c’est que son œil avisé de chirurgienne l’avait jugé capable, non ?
Finalement, après quelques minutes (où était-ce quelques secondes ?), Shizuo se décida à prendre de lui-même le désinfectant, disant par ce simple geste qu’il était prêt à suivre ses instructions.
Accroupi et face à la jolie poupée qui ne laissait, comme à son habitude, aucun sentiment apparaître sur son visage, elle observa la personne dite « incroyablement dangereuse », dont l’expression dénonçait son esprit intrigué. Il finit par prendre la parole :

-Vous êtes médecin, non ?


Yurei fut surprise d’entendre une telle interrogation sortir de la bouche de son interlocuteur. Mais surtout, elle se demandait bien ce qui avait pu le conduire à une telle conclusion, conclusion qui était d’ailleurs vraie.
Ce fut au tour de la jeune fille de se plonger dans une profonde réflexion. Fallait-il qu’elle lui avoue la stricte vérité ? Qu’elle lui avoue que ses anciens mentors la trouvaient ratée et extrêmement mauvaise avec les patients ? Qu’ils lui avaient clairement dit qu’elle avait un cœur de pierre ?
Au fond, ce n’était pas le dire qui lui était difficile, vu que c’était la vérité à l’état pur. Non, ce qui la tracassait réellement, c’était l’opinion que Shizuo allait avoir d’elle après avoir entendu une telle confession.
Mais pourquoi ça la gênait d’abord ?

-On va dire que j’ai une certaine expérience…
marmonna-t-elle.

Elle n’en dit pas plus. Pour la simple et bonne raison que, si elle se lançait sur le sujet, elle allait inévitablement devoir raconter sa vie actuelle, et son métier dont l’illégalité l’obligeait à soigner des moins que rien, pire, à soigner ceux qui ne mériteraient peut-être même pas d’être sauvés.
Revenant sur le soin de sa plaie, Shizuo appliqua délicatement le coton imbibé d’eau oxygénée sur le bras fin de la jeune fille. Aucune grimace due à la douleur ne s’est dessinée sur son visage, de même qu’elle n’avait absolument pas cillé lorsqu’elle voyait clairement que le désinfectant faisait effet. On avait un cœur solide ou on ne l’avait pas.
Son infirmier leva un moment les yeux, afin de lui dire :

-Dites-le moi si je vous fais mal, j'ai du mal à être délicat... malheureusement.

Yurei ne pu s’empêcher de lâcher un petit rire. Cependant, il n’était ni moqueur, ni sadique. Non, elle avait rit pour la seule raison qu’il avait été plus délicat qu’elle n’aurait pu imaginer.

-Vous vous en sortez très bien, dit-elle de manière à le rassurer, vous vous débrouillez mieux que ceux d’ici, et ce n’est pas peu dire.

La suite se passa sans encombres : elle lui dictait tous les mouvements à faire, ponctuant ses phrases de « Appliquez ici », « Plus par là » et de « Oui, c’est parfait ! ». Shizuo avait été un parfait assistant, si bien qu’elle retrouva une mobilité suffisante de son bras.
Elle leva ses yeux charbons, pétillants de reconnaissance. Quitte à avoir fait une croix sur sa fierté, autant en profiter jusqu’au bout.

-Merci.

Il n’y avait toujours aucun ton descriptible dans sa voix. Il ne fallait pas trop en demander.
La jeune fille resta silencieuse. Et maintenant ? Allait-il prendre congé ? Rien ne l’en empêchait. Et qui voudrait rester plus longtemps dans ce lieu qui donnait des nausées ?
Une partie d’elle-même souhaitait que leur accidentelle rencontre dure légèrement plus longtemps. En effet, Shizuo avait toutes les qualités requises pour devenir son « ami », bien que le terme en question n’était pas très employé dans le vocabulaire de Yurei. Ce qui était certain, c’est qu’il était largement intéressant pour que la jeune poupée soit un minimum amicale et sympathique. Même si c’était un peu dur à envisager.
Elle aurait pu lui demander de rester, elle aurait pu lui demander s’il était possible de faire plus ample connaissance. Mais elle ne fit rien.
Les mots qu’ils faut dire aux autres humains, elle ne les connaissait pas.
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Mer 2 Juin - 11:47

-On va dire que j’ai une certaine expérience…

La jeune femme paraissait avoir hésité à faire cette révélation mais Shizuo ne le remarqua cependant pas. S'il y avait plus à creuser ou à savoir il était trop absorbé pour le faire. De plus il n'était pas dans ses préoccupations naturelles de poser questions sur questions à ses interlocuteurs. La phrase de Yurei semblait être un bel euphémisme quand on voyait l'aisance avec laquelle elle dirigeait les opérations. En outre, Shizuo n'était pas mauvais infirmier. Elle pouvait être fière d'avoir réussi à faire faire ce genre de tâche au blondinet. Celui ci se sentait un peu responsable alors il avait consentit mais généralement on ne lui confiait pas ce genre de choses. Il n'avait pas l'habitude des taches nécessitant soin et précaution. Son travail de tous les jours consistaient à tabasser sans vergognes de pauvres types qui ne payaient pas leurs dettes. On lui demandait aussi de l'aide pour des taches nécessitant force physique mais vraiment il n'avait pas souvenirs de missions délicates. Cela ne lui déplaisait curieusement pas. Il ne disait rien, ce qui était habituel, néanmoins son air détaché avait été troqué contre un air concentré. Plutôt séduisant, objectivement.
Elle rit suite à la remarque de Shizuo sur sa délicatesse et dit simplement :

-Vous vous en sortez très bien, vous vous débrouillez mieux que ceux d’ici, et ce n’est pas peu dire.

En même temps ce n'était surement pas difficile au vu des empotés qui meublaient l'institution. Cependant il était vrai que Shizuo s'appliquait surement mieux que les habitués. Il ne tenait pas à blesser Yurei et même si les jeunes gens n'en avaient plus parlé, il sentait qu'il était responsable de sa blessure.
La jeune femme se débrouillait à merveille pour diriger Shizuo. « Appliquez ici », « Plus par là », « Oui, c’est parfait ! », au final l'opération se déroula sans accroche. La jeune femme parut de nouveau capable de bouger son bras. Shizuo en ressentit une certaine fierté lorsqu'il vit la jeune femme lever son joli visage et lui dire merci. Elle n'avait adopté aucun ton particulier, ni joie, ni rien mais le mot avait fait son effet.
Shizuo fit mine de remettre son veston et ses lunettes en place. Il était vraisemblablement gêné. Peu habitué à faire face à de fragiles poupées ni à être remercié. Il ne le laissait pas paraitre, ou alors aux plus observateurs mais il ressentait des choses et dans une situation comme celle ci cela ne pouvait être qu'une certaine joie. La jeune femme qui lui faisait face était définitivement jolie et ses yeux, maintenant éclatants de vivacité, avait un certain effet sur le jeune homme. Yurei avait perdue un peu de sa froideur, sans pour autant donner un sentiment de proximité ou d'accessibilité. Cela plaisait à Shizuo mais en même temps cela gênait, il finit par essayer de se sortir de ce mauvais pas en bougonnant :

-C'est rien.


Si l'on avait pu lui arracher les mots qu'il pensait réellement, il aurait sûrement dit bien plus que cela, il aurait complimenté la jeune femme à son tour peut-être, exprimé son réel contentement. Mais malheureusement personne ne savait s'y prendre face à lui pour le débloquer réellement, il avait lui-même un peu peur. Au vu de ses agissements physiques lorsqu'il se laissait aller il préférait ne pas trop parler. C'était de surcroit bien plus confortable que de s'investir dans une conversation quand on n'en maitrisait pas les usages comme Shizuo. Cela évitait les maladresses...
De plus les gens qui parlaient trop avait le don d'exaspérer le grand blond. Non pas qu'il soit adepte du silence, mais parfois il était selon lui tout à fait préférable. On n'était moins manipulé par les actions de quelqu'un que par ses paroles d'après Shizuo.
La jeune fille paraissait au même stade que notre blondinet dans une conversation, elle lui faisait face, sans gêne apparente mais également sans intention de parler. C'était habituellement la manière dont lui-même se comportait. Il lui faisait face de façon similaire et ne dit rien en premier lieu. Il détailla alors la jeune femme, plus petite que lui mais des yeux et des cheveux très noirs, c'était impressionnant.
Il ne s'attarda pas plus sur cette observation et jugea bon de proposer une suite des activités à Yurei :

- Je vous ramène chez vous ?
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MessageSujet: Re: Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D|   Qui a dit "A quelque chose malheur est bon" ? |PV Shizu-chan :D| Icon_minitime1Jeu 3 Juin - 22:42

-C'est rien.

Sa réponse, avait été prononcée dans un ton qu’elle connaissait si bien pour l’avoir employé si souvent : un ton relativement neutre. Elle devina que derrière ces courtes paroles devait se trouver une tirade bien plus longue, formée de phrases réelles et exprimant une idée bien plus précise que celle que l’on pouvait percevoir dans deux petits mots insignifiants.
Mais à quoi bon s’embarrasser de temps de mots quand on peut si bien résumer ? Etait-il nécessaire de construire un long monologue, constitué de toutes les figures de style possibles, afin de simplement dire merci ? La poupée brune n’en voyait pas l’utilité. Autant économiser sa salive pour des paroles empoisonnées entre nous.
Son bras ayant retrouvé une mobilité plus que suffisante, et ayant remercié son infirmier en bonne et due forme, il n’y avait vraisemblablement plus grand-chose à faire. Car même si Yurei était totalement libre, elle était certaine que le séduisant blond qui lui servait d’interlocuteur, lui, devait avoir un emploi du temps assez chargé. Prendre congé devenait ainsi la suite la plus logique. Quoique…
Quittant l’objet qui lui avait servi de siège, elle leva ses yeux charbons pour les poser sur le blondinet qui remettait de manière assez distraite son veston et ses lunettes, objets qu’il avait laissé de côté afin de soigner rapidement la chirurgienne. Elle remarqua ainsi, suite à une analyse plus détaillée de son physique, qu’il avait des traits réguliers plus qu’agréable à regarder. Puis, son regard se reporta sur ses cheveux, qu’elle trouva d’un coup assez surprenants.
C’était une chose qu’elle n’avait pas remarqué, ou du moins, à laquelle elle n’avait pas fait attention, mais les cheveux de Shizuo, en plus d’être naturellement « en pagaille » (chose qui lui allait très bien d’ailleurs), étaient blond. Ce qui était, il fallait l’avouer, peu commun voire quasi impossible.
Décoloration ? Peu probable. Aucun changement au niveau des racines. Il était étranger peut-être ? Dans ce cas, quel était son secret pour maîtriser à ce point la langue nippone ?
Bon, il était clair que niveau question existentielles, Yurei aurait pu trouver mieux. Mais c’était souvent sur les choses inutiles que l’on s’attarde le plus. Sans compter que c’était un excellent sujet de conversation qui permettrait de briser ce silence pesant, n’est-ce pas ?
La jolie poupée au regard de glace allait prendre la parole lorsque Shizuo prit l’initiative à sa place :

- Je vous ramène chez vous ?

D’abord surprise, puis satisfaite d’une telle galanterie, elle laissa tomber sa question sur les origines de Shizuo et la raison d’une couleur de cheveux si particulière. Elle lui demanderait une prochaine fois.
Elle hésita quelque peu sur la réponse qu’elle allait lui donner. Elle finit par lui dire timidement :

-Je ne vais pas refuser. C’est vraiment aimable à vous.

Se dirigeant vers la sortie, Yurei lança un dernier regard plein de mépris à l’incapable qui n’avait pas été fichu de la soigner. On ne se refait pas.
________________

Enfin l’air libre ! Cela pouvait sembler étrange, mais la jeune fille avait l’impression d’être restée enfermée une éternité. Peut-être était-ce l’ambiance étouffante de l’hôpital qui donnait cette impression ? Toujours était-il que respirer de l’oxygène lui faisait le plus grand bien.
Elle jeta un rapide coup d’œil au grand blond qui marchait silencieusement à côté d’elle. A quoi pensait-il en ce moment ? Encore aux sales gosses qui avaient été bête pour s’attaquer à lui ? Ou a autre chose de totalement différent ?
C’était étrange mais Yurei avait bien envie d’en savoir plus sur cette personne presque aussi mystérieuse qu’Izaya (à un degré bien différent bien entendu). Peut-être qu’elle pourrait glisser une invitation à prendre le thé chez elle dans la conversation ? Encore fallait-il que la conversation soit existante ! Décidément, c’était pas gagné. Il fallait qu’elle trouve un stratagème correspondant à sa marginalité et vite. Vite avant qu’ils n’arrivent à son appartement miteux.
Une minute…
Inviter Shizuo à son appartement ? L’appartement dont les travaux de rénovation étaient plus que nécessaire ?
Hors de question. Il devait certainement déjà la prendre pour une personne étrange, alors pas la peine d’en rajouter une couche en lui montrant de plein gré le taudis actuel dans lequel elle passait ses nuits.
C’est pour cela que, arrivés à destination, elle barra machinalement la porte d’entrée. C’était un mouvement qu’elle avait prévu, même s’il était fort probable que le blondinet n’avait aucunement l’intention d’entrer.

-Je suis désolée, bredouilla-t-elle, mais mon appartement est dans un état lamentable. Il vaudrait mieux que l’on se quitte ici…

Puis, elle ne dit plus rien.
Ce à quoi Shizuo avait répondu par un silence, naturellement.
Il n’y avait pas à dire. Ce silence devenait plus que gênant. Surtout que Yurei aurait pu tourner les talons et mettre fin à ce supplice. Sauf que non, elle n’avait pas bougé d’un pouce.

« Allez trouillarde, personne ne te demande de sourire ou d’orner ton visage d’une quelconque expression. Sort le tout d’une traite, de ton éternel ton neutre ma vieille »

Elle sortit un morceau de papier et, munie d’un stylo bic, griffonna très rapidement une suite de chiffre, tendant ensuite le papier nerveusement à Shizuo :

-Mon portable, j’aimerais que l’on garde contact si cela ne vous gêne pas.

Elle avait prononcé l’ensemble extrêmement vite, si vite qu’elle n’était pas elle-même convaincue que son interlocuteur l’avait comprise. M’enfin, il était bien trop tard pour faire marche arrière.
Le grand blond regarda un instant le papier tendu, puis, déchirant une partie encore vierge, lui fit signe de lui donner le stylo qu’elle tenait encore en main.
Il écrivit une suite de chiffre, qu’il donna à Yurei. Cette dernière ne pu s’empêcher d’esquisser un bref sourire, qui, heureusement, ne fut visible que pour un millième de seconde.

-Bien, dit elle en composant le code d’entrée, à une prochaine fois sans doute, Heiwajima-san ?

Elle referma doucement la lourde porte d'entrée et emprunta les escalier afin de parvenir à son étage. Dans quelle situation se rencontreraient-ils de nouveau ? Il lui tardait de le savoir.

|Bizarrement, j'aime pas la fin, j'la trouve baclée donc désolée de t'infliger une telle lecture X_x
J'ai pris une certaine liberté pour le comportement de Shizu, j'espère que tu m'en veux pas :x
Et enfin, comme convenu...|


|RP Terminé|
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