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 DURARARA Vol. 9

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Anonymous




DURARARA Vol. 9  Vide
MessageSujet: DURARARA Vol. 9    DURARARA Vol. 9  Icon_minitime1Dim 6 Mar - 21:50

Haha, me revoilà, je ne suis pas morte!

Je suis tombé sur cet extrait du volume 9 il y a quelques temps et ça m'a donné envie de le traduire. Donc voilà, autant en faire profiter, j'imagine. Je précise que le volume 9, dernier volume sorti jusqu'à présent, est presque entièrement consacré à Izaya *µ*, et c'est sûrement pourquoi je préfère commencer par celui ci plutôt que de les prendre dans l'ordre chronologique.

La traduction japonais>anglais a été assurée par anni_fiesta, merci à elle pour m'avoir autorisé à utiliser son travail. Vous pouvez trouver toutes ses autres traductions sur ce site.
Je ne suis en aucun cas une pro en traduction, et surtout je me suis permis d'adapter un tout petit peu le texte de temps en temps pour que cela sonne le plus français possible, mais ne vous attendez pas non plus à une traduction exceptionnelle, je suis consciente qu'il y a des maladresses et que ce texte n'a rien à voir, question qualité, avec le texte original de l'auteur (comme ça vous êtes prévenus :))

Et voilà donc le texte, qui figure juste après le prologue dans le roman, un peu comme une sorte de transition avant le chapitre 1, je suppose.


Dans un endroit sombre (partie 1)

« Comment vous sentez-vous, M. l’informateur ? »

A première vue, le lieu ressemblait à un bar qui n’avait pas encore été ouvert pour la journée. Cependant, sur ses étagères, il n’y avait pas de bouteilles d’alcool comme on aurait pu s’y attendre. Le papier peint était arraché par endroit, et le lieu n’avait plus l’air en fonctionnement.

« Ou préféreriez-vous que je vous appelle par votre nom complet, Orihara Izaya ? »

La voix d’une jeune femme se fit entendre dans ce sombre bar abandonné.
La femme en question était vêtue comme une employée d’une boutique de design, et devait avoir dans les 25 ans. Elle portait un maquillage léger. Ses cheveux étaient courts et légèrement bouclés.
Le ton de sa voix paraissait un peu trop jeune comparé à son apparence. Aucune réponse ne parvint de l’obscurité.

Autour d’elle, plusieurs silhouettes étaient assises dans les chaises rouillées du bar.
La plupart d’entre elles étaient des femmes, mais il y avait également plusieurs hommes au regard dur. Si l’éclairage avait été meilleur, ils auraient ressemblé à des hôtesses de boîtes de nuit et des serveurs, accompagnés de leurs gardes du corps.
Mais au centre du bar était assis une autre silhouette qui indiquait tout le contraire.

Il s’agissait d’un homme vêtu de noir, assis sur une chaise à l’élégante armature en acier.
Mais pour cette homme, la qualité de l’éclairage du bar n’avait pas la moindre importance.
Sa tête et son cou étaient entièrement cachés sous un sac de toile qui ressemblait à ceux que l’on utilisait pour le transport des grain de café. Il était donc impossible de dire à quoi son visage, et même sa coupe de cheveux ressemblaient.
Il respirait, mais ne prononça pas un mot en réponse à la jeune femme.

Les mains de l’homme étaient attachées dans son dos. Comme il ne pouvait rien voir, il semblait impossible qu’il puisse faire le moindre mouvement pour s’échapper.

« Ah, je vois. Vous n’êtes pas en mesure de dire quoi que ce soit. J’aurais dû m’en douter. Ils vous ont bien tabassé avant de vous amener ici, n’est-ce pas ? Ah, les gars, ne me dites pas que vous lui avez déjà cassé toutes les dents ? »

La femme aux cheveux courts s’était retourné sur sa chaise, qui était exactement la même que celle de l’homme, pour poser la question aux silhouettes derrière elle.
Une des femmes répondit sur un ton apathique :

« Non, nous n’avons rien brisé. Il a toujours un visage correct. Ça aurait été un tel gâchis. »

« Je vois. Très bien. Comme ça, je pourrai m’amuser beaucoup plus avec lui. »

Sa voix était comme celle d’une adolescente. Mais dans la pénombre, il était difficile de dire son âge exact.

Personne ne prit la peine de dire à l’homme sous le sac de toile qui ils étaient. Et la femme aux cheveux courts continua à agir comme si elle était le maître des lieux.

« Alors, M. l’Informateur, savez-vous pourquoi vous ressemblez à ça, désormais ? demanda-t-elle à l’homme sous le sac de toile.
Une fois de plus, il n’y eut pas de réponse.

Le son un peu rauque de la respiration était bien audible de dessous la toile, mais il était impossible de dire si l’homme était conscient ou pas.

« Je vais vous donner un indice. Mon surnom est Earthworm*. Vous y êtes, maintenant ? »

(* = ver de terre. C’est quand même plus classe en anglais, donc je le laisse tel quel.)

Earthworm. Cela ressemblait plus à une insulte qu’à un pseudo. En entendant cela, l’homme commença à relever lentement sa tête recouverte de toile.

« Aha, il a entendu, il a entendu ! Comme ça, il ressemble à une poupée ! C’est vraiment trop drôle ! »

Earthworm riait moqueusement. Appuyant le bout de son index sur le front de l’homme sous le sac de toile, elle déclara sur le ton d’une lycéenne excentrique parlant à son copain :

« Je vais vous apprendre quelque chose de sympa, Orihara Izaya-san. »

« … »

La femme continua tandis que l’informateur restait silencieux.

« Nous avons entendu que quelqu’un était suffisamment curieux à notre égard pour mettre son nez dans nos informations, alors nous avons également fait nos petites recherches. Et devinez ce qu’on a trouvé ? Ah, vous êtes vraiment intéressant ! Presque aussi intéressant que de jouer au pouilleux** avec 52 cartes, vous savez. »

(** jeux de cartes qui se joue traditionnellement avec 51 cartes. Pour plus d’infos, voir ici)


Le sourire d’Earthworm était difficilement compréhensible. Cependant, l’homme sous le sac de toile n’émit pas d’autre son que celui de sa respiration.

« Les courtiers en information ne sont-ils pas censés être comme, vous savez, les hôtesses de boîte de nuit ou les flics, à travailler pour des gens très dangereux ? … Ils vendent ce qu’ils apprennent durant leur boulot à d’autres gens et se font un peu d’argent de poche avec, n’est-ce pas ? »

« … »

« Mais non seulement vous en avez fait votre principale occupation – vous vous appelez même vous-même un informateur – mais en plus vous êtes célèbre dans le domaine ! N’est-ce pas un pur blasphème pour un courtier en information ? Imaginez, si les patrons de ces flics et des ces laquais savaient qu’ils étaient en secret des informateurs, ne serait-ce pas la fin pour eux ? Ils se feraient arrêter, ou couper le bout des doigts. Ah, ou alors ils serviraient tout simplement de nourriture aux poissons de la baie de Tokyo, n’ai-je pas raison ? »

La femme continuait à s’esclaffer tandis qu’elle prononçait ces mots menaçants.
On aurait dit qu’elle était en train de raconter un conte de fée à un enfant.

« Le truc « sympa » que je vais vous enseigner est ceci… les gens bien en vue comme vous sont les moins adaptés pour une vie de courtier en information. Alors, avez-vous l’impression d’être devenu plus sage ? »

« … »

« Hé, vous m’écoutez ? Ce n’est pas vraiment une question puisque je donne la réponse…mais ces vieux bonhommes effrayants d’Awakusu-kai vous ont demandé de chercher toutes les informations sur nous que vous pouviez trouver, correct ? »

Earthworm avait gardé le bout de son doigt enfoncé dans le front de l’homme peu réceptif, et commençait à tracer des cercles avec. L’homme devait probablement être épuisé, vu la manière dont il laissait simplement sa tête se déplacer selon le mouvement du doigt.

« Cependant, même si je vous ai enseigné des trucs "sympas ", vous n’allez probablement pas avoir l’occasion d’utiliser ces connaissances. »

« … »

« Parce que, ce n’est pas comme si vous alliez retourner à ce travail un jour, n’est-ce pas ? »

La femme d’une vingtaine d’année avait prononcé ces mots sans pitié avec l’expression d’une innocente jeune fille.

Qui étaient ces gens, et quel était ce rassemblement ?
Que se passait-il exactement dans ce bar abandonné ?

Nous allons faire un bond dans le passé de quelques jours, pour revenir à l’heure précise où l’informateur nommé Orihara Izaya recevait une requête d’Awakusu-kai.
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