La vie parfois fait plouf } pv Lyle, Mairu et Masaki~

Il fait chaud. Ce mois-ci, la température a monté des sommets jamais atteint depuis 1976, paraît-il, d'après le speaker qui ne cesse de déblatérer des imbécilités sur une chaîne indépendante de la radio. Aoba Kuronuma aime quand il fait chaud. Il se sent dans son élément : après tout, c'est bien lui qui est connu pour jouer avec le feu et allumer, puis éteindre son briquet sans arrêt ! Le garçon s'assied alors dans un banc, en plein soleil et se plaît à faire jouer les rayons sur sa peau blanche. Ne faites surtout pas cela, les enfants, car vous risqueriez de choper quelques coups de soleil bien trempés. Aoba lui-même, pour être resté trop longtemps sans protection, en était ressorti rouge comme une écrevisse. Mais bref. Plus la peine de penser aux vacances d'été puisque tout cela était fini. De toute manière, Aoba était quelqu'un qui détestait les vacances. L'activité en ville était – en effet – beaucoup moins dense l'été qu'en période scolaire et même, vu que le soleil resplendissait durant cette saison, il avait plus envie de buller qu'autre chose.

Le petit japonais se déplaça jusqu'aux tableaux, jetant un coup d'oeil vers les contenus qu'il connaissait déjà. Ca allait être une drôle d'année. Arrivé ici, il reconnaissait quelques personnages, pour les avoir fréquentés au collège mais en fin de compte, il s'était retrouvé plus à en éviter certain qu'autre chose. Chose drôle : parmi les deux personnes qu'il connaissait le mieux, il y avait cette fille qu'il supposait avoir le béguin pour lui et sa jumelle. Si aimait bien l'une, et plus si affinités, l'autre lui ressortait par les oreilles. Plus que tout, la petite brune à lunettes concernée dans ce paragraphe lui rappelait Orihara Izaya, dont elle était d'ailleurs la soeur et cela, Aoba ne pouvait guère le supporter.

Il était donc en train de penser à des choses débiles et d'autres moins l'autre quelque chose de drôlement humain vint s'amuser à lui tirer les oreilles. Le regard d'Aoba Kuronuma se dirigea vers le haut et vit ce professeur en jogging qui avait l'air mécontent.

« C'est aujourd'hui, les tests de natation...Je compte jusqu'à trois, tu y vas ou bien tu te retrouves dans l'eau tout habillé ! »

Les yeux d'Aoba s'agrandirent d'un seul coup. Il était hors de question pour lui d'être jeté tout d'un coup dans la flotte. Et puis, je dois vous confier un secret très important...l'eau, Aoba déteste cela. Il a toujours privilégié le feu, il se dit que l'eau n'est qu'un élément pour les faibles. Mais il n'avait pas le choix, comme le disait le prof. Et puis sa tête disait bien : « je suis en seconde et je n'y connais rien au bahut, mangez-moi. ». Ou quelque chose comme ça, ou pas. En tout cas, je m'y pars dans mes mots, tout ce qui est important à retenir, c'est qu'Aoba s'est finalement dit que qu'y aller volontairement était préférable à être jeté dans la piscine. Au moins, il pourrait se débrouiller pour faire croire à tous les profs qu'il était déjà passé et tout serait fini en deux temps trois mouvements.

Quant à trouver un maillot de bain...Cela faisait justement partie des affaires demandées par le lycée alors normalement, il en avait emmené un pas plus tard que ce matin.

Rapidement, trop à son goût, même, Aoba parvint à la piscine, déjà agitée par le bruit des élèves qui s'y ébattaient. Pour le moment, ceci ressemblait plus à une grande récréation qu'à un test mais bon, les professeurs devaient trop être occupés à chercher les retardataires qu'autre chose...Une grimace sur les lèvres, Aoba se dirigea vers le grand bassin d'un pas hésitant, n'osant guère quitter la surface lisse et (trop) bleu des yeux. Il haïssait l'eau, il haïssait l'eau. Il bannissait tout ce qui était liquide et dégoûtant de son esprit mais là, avec l'eau, c'était pire. Il se demandait ce qu'il ferait, si jamais on lui demandait de nager : le brun n'avait jamais, en tout, qu'assisté à deux pauvres leçons de natation, dans sa vie et nageait vraiment...d'une manière indescriptible. En gros, il se noyait plus qu'il nageait.

Mais pourquoi son lycée avait-elle une piscine ? Et pourquoi les lycéens étaient-ils aussi désespérément bruyants ? Actuellement, sa tête était plus sur le point d'exploser qu'autre chose. Actuellement, tout se passait bien. Aoba se dirigeait tranquillement, peut-être même un tout petit peu trop vite vers un coin avec de l'ombre pour y s'y réfugier. Trop s'en faut. Le sol se trouvait être glissant, très glissant même, vu qu'il avait été récuré à fond pour la rentrée.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaa »

Ci git Aoba Kuronuma. Il vient de glisser sur une grosse flaque d'eau plein de produits chimiques. Il est actuellement dans la piscine, plus précisément tout au fond et il n'arrive plus du tout à remonter à la surface. Game Over mon cher. La suite au prochain feuilleton ? Combien de paris pour la noyade ?!

< Le temps nous est compté.
Quelle fatalité!
Solution ?
Priez. Ou bien ...
Mettez un peu de sel dans votre vie. >

Le temps était radieux. Tellement radieux qu'il en donnait des vertiges aux plus âgés.
Mairu aimait bien ce temps. Les gens étaient très peu habillés, vidés de leur forces et las de leur existence. Son petit regard indiscret, dissimulé derrière ses lunettes était grandement satisfait.
Ah, la chaleur ... Ne vous exalte-t-elle pas les sens ?
Assise sous un arbre à l'entrée du lycée, la jeune lycéenne se tâtait. Rentrer? Non. Elle ne pourrait plus profiter de ces jolis pantins bien garnis qui entraient et sortaient du lycée à convenance. Rester là alors? Non plus. Elle n'avait nullement envie que son professeur lui fasse la morale sur ses absences répétées et non-justifiées. Mairu décida alors de fuir. Elle enlaça une dernière fois le petit arbre sous lequel elle se trouvait, qui subissait également les torpeurs de la chaleur en suant à grosses gouttes de sève, puis se releva et rajusta ses lunettes avant d'esquisser un petit sourire satisfait. La journée s'annonçait ironiquement calme.

Ces derniers temps Mairu se balladait souvent seule dans les rues d'Ikebukuro. Sa soeur avait disparue depuis un moment de la surface de la ville. Cela ne l'inquiétait guère pourtant, elle savait Kururi suffisamment intelligente pour se débrouiller seule. De toute façon elle ne tarderait pas à revenir. Les deux soeurs étaient "aimentées" malgré elles. Mais tout de même, la vie était bien ennuyeuse sans elle ...

La rentrée avait été d'un calme platonique pour la jeune fille. Elle n'avait pas appréhendé son entrée au lycée comme la plupart de ses actuels camarades dont les principales échanges entre-eux tournaient autour de leurs études. La vie lycéenne était bien ennuyante lorsqu'on ne porte pas plus d'intérêt que cela à son avenir. Mairu s'était d'ailleurs fait remarquer dès le premier jour, contre son gré malheureusement. Et la porte de la salle de classe fut sa première fréquentation.

Mairu continua de marcher en longeant son lycée d'un rythme très peu pressé. Ses deux longues tresses se balançaient dans un mouvement régulier de gauche à droite et faisaient tinter les deux petits grelots accrochés à leurs extrémités. Il y avait beaucoup de monde dans la rue malgré que la période scolaire ait recommencé. Et cela va sans dire que Mairu ne regrettait pas sa "fuite". Elle préférait observer la variété de personnes qui se baladait malgré la chaleur. Omnibulée par la satisfaction de son choix, la jeune fille ne sentit pas quelque chose lui échappé de son sac. Le vent était chaud lui aussi, il aimait jouer des tours. Certainement quelqu'un le ramassera et découvrira avec stupeur que l'objet était innaproprié dans le sac d'une jeune fille. Mais peut importe, Mairu s'en rendra compte pus tard. Laissons la tranquille pour le moment.

Après une dizaine de minutes de marche, la jeune fille s'arrêta devant les terrains de sport de son lycée. Elle prit son portable remplit de goodies bling-bling et zooma sur les jolies filles en tenues de sport. Leurs mines essouflées et leurs rages de vaincre rendaient Mairu surexcitée. Elle prit quelques photos et les applaudit au loin. Personne ne l'avait remarqué. Parfait, elle pouvait continuer à errer comme elle l'entendait.
Curieuse de voir ce qui l'y attendait, la petite brune se dirigea alors vers les piscines, bien plus fréquentées que les terrains de sport.

« C'est aujourd'hui, les tests de natation...Je compte jusqu'à trois, tu y vas ou bien tu te retrouves dans l'eau tout habillé ! »

Mairu reconnut la voix de son professeur de sport, dont elle ne supportait pas la façon de penser. Cette fausse solidarité avec les élèves, ces idées toute faite comme quoi le sport rapprochait les moeurs. N'importe quoi. Le sport était tout simplement inutile.
Mais pendant qu'elle rassemblait ses pensées, un gros -PLOUF!- l'en fit sortir. Suivit d'un cri de détresse. Mairu afficha un sourire de satisfaction. Ce cri d'agonie lui donnait d'agréables frissons. De plus, cette voix lui semblait familière.

«Grrr ~ » Chuchotta-t-elle tout en se rapprochant.

Elle se pencha alors à hauteur de la piscine et aperçu une masse foncé au fond de l'eau. Elle ne reconnut pas son camarade de classe Aoba.
La mine effrayée et paniquée du jeune garçon faisait pétiller les yeux de la petite Mairu. Elle était fascinée par la palette d'expression et de sentiments que l'humain pouvait ressentir.
La jeune fille s'alongea alors au bord de l'eau et regarda d'un air satisfait le spectacle qui s'offrait à elle. Lorsque le garçon sembla chavirer de l'autre côté du monde, elle sortit une petite salière de sa poche et versa du sel au dessus de l'eau en murmurant:

« Le temps t'es compté.
Quelle fatalité!
Solution ?
Pries. Ou bien ...
Mets un peu de sel dans ta vie ~ ♫ !»

Spoiler:

Aujourd'hui, journée trop ensoleillée, Anri n'avais pas vraiment d'avis particulier sur le soleil .. ou même la chaleurs qu'il faisait.. Mais particulièrement aujourd'hui, le soleil jouais des caprices sur la peau blanche aspirine de la délégué.
Écoutant attentivement et écrivant la leçon, Anri ne savais pas encore ce qui allais se passer après son cour ..
La cloche sonna, Anri rangea ces affaires puis commença a longer le long du couloir .. Un petit sourire assez satisfait apparus sur ces lèvres ..Pour une raison inconnue, la jeune fille avais envie de sourire .. Puis arrivée dans le couloirs .. Elle regarda a travers la grande vitre et ne vis personnes dans le grand terrains.. Du moins personnes de sa classe .. Puis, rencontrant un prof de sport dans le grand couloirs elle lui demanda, de sa petite voix et de son air assez innocent:

- Je suis désolé de vous déranger mais pourquoi personne n'est dans le grand terrain de sport ?
- Aujourd'hui il y a examens de natation, j'ai entendu dire des autres professeur ... Va voir si ta classe est a la piscine.. Répondait-il.

Anri, remerciant son professeur d'une légère courbette, la jeune fille se précipita dans les vestiaires..
Arriver la-bas, la jeune fille ouvrit son sac et pris le maillot de bain habituel.. Elle regardais le maillot de bai avec beaucoup de regret .. Se déshabillant très lentement et avec précautions la jeune fille, regardais si des gens n'était pas aux alentours.. Gênée par la taille de sa poitrine, elle enfila le reste du maillot de bain puis poussa doucement la porte qui menais vers la piscine .. La lumière éblouissais le visage de la jeune fille .. Posant, a côté de sa serviette ces lunettes la jeune fille avançais doucement sans vraiment voir quelque choses .. Puis .. Dans une agitations et une bousculade .. Anri glissa, la tête la première dans l'eau .. Puis, entre la poitrine qui commençais a glisser hors du maillot de bain, sentit quelque choses qui coula dans l'eau avec elle .. Coulant elle aussi .. La jeune fille pris du temps avant de remonter .. Puis, elle sortis sa tête, en première hors de l'eau.. Arrangeant son maillot de bain elle s'aperçut que la choses qu'elle venais de couler était un étudiant .. Prenant son souffle puis bloquant sa respirations la jeune fille le ressortis de l'eau .. Et le ramena a la rive .. Appuyant un peu sur sa poitrine fétiche elle fit sortir un peu d'eau de ces poumons mais pas assez pour le sauver .. Puis, d'un air regrettant de perdre son premier baiser pour sauver celui qu'elle venais de couler elle vint lui faire du bouche a bouche .. Après quelque secondes de bouche à bouche, il cracha de l'eau .. Soupirant de soulagement, elle l'aidais a respirer pendant quelque secondes ... Et a reprendre ces esprit puis s'excusa:

- .. Pa-pardon, de t'avoir couler.. Ont m'as bousculer et je suis tomber sur toi sans faire exprès..Je suis vraiment désolé.. disait-elle d'un air désolée..