Et bien sûr, c'est ici que ça recommence ! [PV : Izaya]

« Mais pourquoi là ? !! »

« A

E

- Aaaaaah ! Quel journée !

O

son

-Izaya-kun ! Quel plaisir de te voir dans un endroit où tu ne devrais pas être !

O

-Excuse-moi, mais mon portable m'a glissé des main.

Q

»

Franchement, quelle journée ennuyante je venais de passer ! Pas une seule chose intéressante à faire ! Jamais je n'avais autant suivi la routine des gens «normaux» de toute ma vie, et Dieu sait, si il existe, que je déteste cela ! J'en aurai presque appeler Shizuo pour recevoir deux trois coups de distributeurs... C'est vous dire à quel point cette journée fut pauvre en rebondissement ! A croire qu'Ikebukuro avait connu un jour de calme. Étrange... Très étrange ! Quelque chose devait forcément se passer non ? Oui, forcément...

C'est donc, tel une ombre errant sans buts – mais j'en deviendrais presque poète !- que je marchais dans le quartier résidentiel, les mains dans les poches, plus que détendu, mais surtout fatigué par tant de calme, laissant vagabonder mon regard sur les quelques pauvres bâtiments qui s'offraient à ma vue. Rien de bien folichon ma foie. Juste ce que certaines personnes appelaient un foyer. Certain y trouvaient même le confort, celui d'une famille plus souvent. Que pouvait-on trouver de confortable là dedans ? Je vous l'accord, les immeubles n'étaient pas non plus repoussants, mais je ne parle pas de cela ! Vivre avec d'autres personnse en sachant qu'on les déteste et qu'on finira un jour par les expulser de ce petit cocon dégoulinant d'amour et de joie. Quelle niaiserie ! Et en plus c'est Hypocrite – je suis mal placé pour parler...- , vous ne trouvez pas ? Et ensuite on appelle ça le confort familial...AH ! Les humains me feront toujours rire...

Soudain, un objet non identifié vint percuter l'arrière de mon crâne, me sortant de mes pensées pourtant si philosophiques et intéressantes... Je m'arrêtai net, faisant une légère pause avant de me retourner et me pencher pour saisir l'objet qu'on venait de me lancer. Rien de bien gros : un portable. Il ne s'agissait donc pas de ce cher Shizuo. Dommage et en même temps tant mieux ! Je n'aurai pas supporter une bosse de plus... Enfin, je pense tout de même que ce petit choc relativement puissant laisserai tout de même une marque. Zut ! ~

Je saisis le portable entre mon pouce et mon index avant de le jeter derrière moi.

- Si tu jettes un tel objet sur la tête des gens, je suppose donc que tu n'en à pas besoin ! Non ? Et puis, tes parents ne t'ont jamais appris la politesse ?

Je dis bien sûr cela avec un grand sourire enfantin et sur un ton plus que moqueur. Je me fichais bien de l'éducation de cette personne après tout... J'ouvris les yeux, décidant néanmoins de voir à qui j'avais affaire – qui sait, peut-être était-ce quelqu'un que je connaissais ! Ou peut-être aurais-je besoin de courir...-. Je ne reconnus pas tout de suite la personne qui me sembla tout de même familière. Je me penchais donc, tentant de me souvenir à qui ce minois pouvait bien appartenir. Ah ! Mais oui ! Comment ne pas la reconnaître ! Je me redressais immédiatement, claquant des doigts comme pour signaler que je venais de trouver la réponse à ma question.

- Mais qui vois-je ? Ne serais-ce pas cette gosse pourrie gâtée de Yuuki ? Finalement j'ai bien fait de jeter ce portable, de toute façon tu pourras toujours t'en acheter un autre... Du moins si tes parents veulent encore céder à tes caprices d'enfants !

La jeune fille m'ignora, mais comme à mon habitude, je restais calme et souriant. S'en était presque énervant ! Après tout, à quoi bon s'énerver ? Ce n'était qu'une fille ! Et ce ne serait qu'une bosse...

- Izaya-kun ! Quel plaisir de te voir dans un endroit où tu ne devrais pas être !

«Kun» ? Sempai aurait été plus approprié ma foie ! Enfin bon...Je laissai échapper un rire de ma gorge. AAh ! J'aime tellement les humains ! Ils sont si...territoriales ! Ils croient toujours que tout leur appartient, même ce qu'ils n'auront jamais ! Mais bon...Je suis encore une fois mal placé pour parler, moi qui ai tendance à avoir ce comportement quelques fois.

- Un endroit où je ne devrais pas être ? Voyons !Je crois que tu penses trop souvent que tout t'appartient, jeune fille ! Une vraie enfant pourrie gâté ma parole ! ET puis, tout le monde à besoin de moi ~ Ah Ah ! Dis-je encore une fois avec sarcasme.

Je m'adossai contre un mur, les bras croisé et la tête penchée, la regardant avec un air hautain et un sourire narquois. Elle était Joueuse ? Ça tombe bien ! Moi aussi ! ...Joueur, hein.... Je finis par regarder ailleurs, quelque peu distrait par un mouvement que je venais d'apercevoir à travers la fenêtre d'un des appartements.

- Excuse-moi, mais mon portable m'a glissé des mains.

- Je n'en doute pas. Dis-je à mon tour, ironique.

Je me redressai, décroisant mes bras et m'avançant d'un pas léger vers Yuuki qui affichait le sourire d'une enfant, si bien qu'elle n'avais presque pas l'air démoniaque ! Vraiment, Ikebukuro portait en son sein des personnes bien étranges ! Comme cette fille par exemple. Elle pouvait avoir l'air si douce, si aimable, si...normale ! On se méfit rarement des filles au joli minois alors que la plupart d'entre elles sont aussi démoniaques et timbrées que moi ! Yuuki était exactement ce genre de fille. Non pas que je la craigne ! Pas du tout ! Vous savez, jouer avec ce genre de filles, c'est comme jouer avec un chat sauvage: ça a beau être mignon, il faut s'en protéger ! ...Quelle belle comparaison...

Je finis par me retrouver en face d'elle, tout près et me penchai de nouveau pour arriver à sa taille. Affichant un rictus joyeux et posai deux de mes doigts sur le front de la demoiselle, appuyant un peu.

- Mais dis moi, que fais tu ici ? A cette heure surtout ? Même pour une peste comme toi, le lieu n'est pas sûr !

Je me redressai, la regardant de haut.

- On ne sais jamais, le grand méchant loup se balade peut-être !

J'haussais les épaules. Je parlais du grand méchant loup, néanmoins la personne qui se rapprochait le plus de ce personnage de conte ici, n'étais-ce pas moi ? Dans ce cas je devais croquer le petit chaperon, c'est à dire Yuuki ! A moins qu'elle ne soit le bûcheron...Mais dans ce cas, un bûcheron bien moins viril !

« Qui sera le grand méchant loup ? »

« Q

- Mais qui vois-je ? Ne serais-ce pas cette gosse pourrie gâtée de Yuuki ? Finalement j'ai bien fait de jeter ce portable, de toute façon tu pourras toujours t'en acheter un autre... Du moins si tes parents veulent encore céder à tes caprices d'enfants !

C

tout

- Un endroit où je ne devrais pas être ? Voyons !Je crois que tu penses trop souvent que tout t'appartient, jeune fille ! Une vraie enfant pourrie gâté ma parole ! ET puis, tout le monde à besoin de moi ~ Ah Ah !

-Mais non voyons. Je ne suis pas pourrie gâtée, je suis pourrie tout court. Et même si cet endroit ne m'appartient pas, c'est tout de même là que j'habite. Aurais-tu la mémoire courte Izaya-kun ? Ou est-ce l'âge qui te rend sénile ? A moins que cela ne soit parce que tu n'es pas utile ici, vu que ton travail est aussi le mien.

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- Je n'en doute pas.

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- Mais dis moi, que fais tu ici ? A cette heure surtout ? Même pour une peste comme toi, le lieu n'est pas sûr ! On ne sais jamais, le grand méchant loup se balade peut-être !

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-L'âge te rend sourd aussi, Izaya-kun ! Je viens de dire que j'habite ici. Je ne vois pas pour qui cela poserait des problèmes si je me promène dans le coin, surtout que....

S

-Je sais me défendre aussi bien que toi, Izaya-kun.

»

« Mais non voyons. Je ne suis pas pourrie gâtée, je suis pourrie tout court. Et même si cet endroit ne m'appartient pas, c'est tout de même là que j'habite. Aurais-tu la mémoire courte Izaya-kun ? Ou est-ce l'âge qui te rend sénile ? A moins que cela ne soit parce que tu n'es pas utile ici, vu que ton travail est aussi le mien.»

Il y avait tant d'arrogance dans ses paroles ! Ah, bien que la plus part des humains étaient faded et naïfd, elle, était loin de l'être. Je dirais même qu'elle était intéressante ! Bon, pas autant que Shizuo, mais elle semblait être une bonne camarade de jeu. Que dis-je ! Une très bonne camarade de jeu ! Mais peut-être que je parle trop vite ? Qui sait, cet air hautain et cet arrogance n'était peut-être que du à son rang social ? Peut-être n'était-elle qu'une simple poupée. Dans ce cas, pouvais-je la manipuler ? Hmm...A voir ! Mais comme je l'avais dit auparavant, il faudrait y faire attention. Ce genre de jeu peut être à double tranchant, et je n'aime pas vraiment me couper sur ce genre de chose. Non, je ne suis pas une chochotte, ni effrayé d'ailleurs ! Disons juste que je me dois de préserver ma personne contre les petits accidents de ce genre. Après tout, dans ce genre de cas, l'erreur pourrait être fatale. Enfin, surement pas mortelle, mais fatale pour mon travail. Vous immaginez ? Ridiculisé par une fille ? Ah ah...J'en deviendrais presque soucieux.

« L'âge te rend sourd aussi, Izaya-kun ! Je viens de dire que j'habite ici. Je ne vois pas pour qui cela poserait des problèmes si je me promène dans le coin, surtout que...»

Alors la petite demoiselle habité ici ? Pas que je ne le sache pas..Enfin si, je ne le savait pas. Moi qui croyait qu'elle résidait toujours à Ginza ! Ah la la la... Après tout, elle à peut-être raison, je suis surement sénile ! Mais à 23 ans tout de même...Je suis loin d'être vieux ! Et puis, j'ai l'air tellement enfantin ! Pas que je suis innocent, non non, vous savez très bien que je ne suis pas un petit ange qui fait p...Heam, bref, comme je le disait, je suis loin d'être un gamin, même si mes mimique et mon visage rappel celui d'un jeune enfant.

Oh poing, stoppé tout proche de mon visage vint me sortir de mes pensées. Tiens, il appartenait à la jeune fille...

« Je sais me défendre aussi bien que toi, Izaya-kun.»
« Quoi ?? Je crois ne pas avoir bien entendu. L'âge doit me rendre sourd et sénile...»

Gaminerie de ma part, encore une fois. Vraiment, quelque fois, je ne peux pas m'en empêcher ! C'est plus fort que moi, j'espère que vous m'excuserai, mais si ce n'est pas le cas, tant pis ! Je la regardait un instant avant de doucement rire et de m'écarter, faisant glisser mon manteau le long de mes bras et d'écarter ceci, tirant sur le tissu de la veste.

« Ah la la... Pourquoi tant de violence à mon égard ?» Je mimais un air triste avant de reprend mon sourire enfantin et au combien agaçant « De toute façon,vous n'aurez pas à utiliser la force contre moi ! Je ne frappe pas les filles...Enfin, même si vous avez l'air d'un démon plus que d'une fille.» Dis-je tout en penchant ma tête sur le côté et dirigeant mon regard ailleurs que sur la jeune fille, un sourire en coin.

Je saisis doucement le poing, tirant la demoiselle vers moi. A présent, nous avions l'air de danser ! Mais que choisir ? Une valse calme ou un fox trot agité ? Hmm...Dur choix ! Surtout avec cette fille. Je ne savais pas sur quel pied danser pour une fois. Je ris néanmoins, l'air de rien.

« Si je sui ton cheminement de pensée, je suis donc le chaperon rouge ?»

Je la fis tourner sur elle même avant de la lâcher et de remettre mes mains dans mes poches.

« Espèce de.... »

« Cet imbécile heureux l'énervait un peu beaucoup.... Mais, dans un sens, elle était contente de le voir ici, devant elle. Quel étrange personne Yuuki faisait aussi. Pourquoi aimer une personne tel qu'Izaya, si c'était pour le détester en même temps Les questions, elle s'en posait beaucoup... Moment de provocation, elle lui envoya un poing au niveau de son visage, rapidement bloqué. Elle s'y attendait. Jouer sérieusement avec Izaya était impossible pour elle. Son coeur battait trop vite et elle devait se concentré pour ne pas que ses rougeurs se fassent voir. Elle n'aimait pas être en dessous de quelqu'un qui devait être justement plus bas qu'elle, mais devant Izaya, impossible que cette partie de son caractère ne se montre. Mais elle devait lui montrer qu'elle pouvait se battre toute seule, comme une grande fille. Que personne d'autre n'a besoin de la prendre en pitié.

« Quoi ?? Je crois ne pas avoir bien entendu. L'âge doit me rendre sourd et sénile...»

Oh, non..... Il recommençait... Que dire face à la peste, même si on est soi-même une peste ? C'était trop demander. Il observa la jeune fille quelques instants avant de se retirer doucement. Yuuki quant à elle, sentit ses joues rougir.. et se retint comme pas possible pour ne laisser qu'un léger rose sur ses paumettes. Ce n'était absolument pas le moment de flancher.... Et Izaya s'amusait avec son manteau... Tous les deux des gamins, mais personne ne pouvait déterminé qui était le plus gamin des deux. Peste contre peste, ça allait être dur de départager.

« Ah la la... Pourquoi tant de violence à mon égard ? De toute façon,vous n'aurez pas à utiliser la force contre moi ! Je ne frappe pas les filles...Enfin, même si vous avez l'air d'un démon plus que d'une fille.»

Ouf... Elle avait enfin une ouverture. Sourire radieux sur les lèvres, Yuuki ne put réprimer un rire. Un petit rire qu'un enfant ferait quand on le grondait "en faisant semblant". Venait-il de se rendre compte qu'il la vouvoyait ? S'en était vraiment excellent.... L'étudiante se calma peu à peu, le regardant lui, qui regardait vers un autre coin quelconque avec un léger sourire. Mais sans qu'elle ne s'en rende compte, il prit son poing dans sa main, le rapprochant de lui. Et là, elle ne put s'empêcher de rougir en bégayant une phrase incompréhensible. Et comme si de rien n'était, il rigola.

« Si je suis ton cheminement de pensée, je suis donc le chaperon rouge ?»

Quoi ? Elle avait bien comprit ? Le problème était qu'avec une distance pareil, elle ne pouvait réfléchir. Une chance qu'il la fit tourner sur elle même pour l'éloigner un peu... Et c'est alors que son cerveau se remit en marche. Comment ? Lui, le petit chaperon rouge ? Ses joues redevinrent de la teinte blanche-crème d'origine et elle rit de nouveau. Non, c'était forcément une blague. Lui, ne pouvait être le petit chaperon rouge. Quelques larmes de rires se faisaient voir au coin de ses yeux, mais ce n'était qu'un détail comme un autre. Mais de là à penser qu'Izaya Orihara pouvait être un petit chaperon rouge.. Et Shizu-chan était donc le grand méchant loup ?

- Désolé de te décevoir, mais tu n'as rien d'un petit chaperon rouge. Ce rôle est plutôt... trop adorable pour une personne dans ton genre.

Elle reprit ses esprits, un large sourire de petite fille adorable illuminait son visage de poupée. »

Yuuki me semblait déconcerté, étrange pour une fille qui avait tant de caractère ! J'avais même pu apercevoir ses jour virer au rose lors de notre étreinte ! Mais que lui arrivait-il donc ? Je ne lui faisait certainement peur, mais alors, que pouvait-elle bien donc avoir ? Non...ne me dites pas que.. Ah ah ! C'était une hypothèse à ne pas écarter. Néanmoins, la petite lionne repris soudainement du poil de la bête. Visiblement, elle avait enfin trouvé quoi me répliqué ! Pas trop tôt.

« Désolée de te décevoir, mais tu n'as rien d'un petit chaperon rouge. Ce rôle est plutôt... trop adorable pour une personne dans ton genre. »

Je levais les yeux au ciel, tout en affichant néanmoins mon horrible et pourtant si habituel regard avant de soupirer.

«Yuuki... Tu sais que tu me vexerais presque ?» dis-je d'un ton léger.

J'avais pour une fois l'air sérieux, pourtant je ne l'était pas pour le moins du monde ! Sérieux moi ? C'est presque impossible ! Il est rare de me voir afficher un air renfermé. Toutes choses m'amuses et j'ai rarement le temps de m'ennuyer. J'aime les humains, leurs réactions, leurs rêves, ils m'amusent tant ! Autant vous dire que je perd rarement mon rictus joyeux si énervant. Et je ne le perdrais pour rien au monde. Après tout, je fais mon possible pour enquiquiner, et si rien que ça peut ennuyer,je m'en contenterai bien ! Enfin bon..je m'égare, je m'égare...

Je m'approchais de nouveau penchant mon visage vers celui de Yuuki. J'espérai que cette proximité la gênerait, qu'il rougirait, même qu'elle partirai en courant ! Mais bon, il ne fallait pas trop en demander à l'avenir qui, disons le , est rarement prometteur. Je glissais doucement mon index sous son menton, lui redressant le visage de sorte à ce qu'elle plonge son regard dans le mien. J'aurai aimé savoir le fond de sa pensé. Me trouvait-elle attirant ? Ou simplement bête ? Cette fille n'était pas aussi prévisible que je l'eus cru ! Elle était presque...Comme moi. Oui, presque ! Mai pas encore assez dérangé et bien trop attaché au petit monde dans lequel elle vivait. Ses vêtement en était d'ailleurs le signe le plus ostentatoire ! Comme un mouton, elle suivait la mode. Voulait-elle qu'on la remarque ? Qu'on l'admire ? Dans ce cas elle cherchait la même chose que moi: que tout le monde l'aime. Bien que nos moyen de procéder soit...différents !

« Dis moi, aurais-tu rougi tout àl'heure ou encore une fois mon âge ô combien avancé me jouerait-il des tours, Yu-ki-chan ?»

Je prenais un malin plaisir à épeler son nom d'une voix plus mielleuse que d'habitude. J'aurai aimer savoir si cela la torturait ou non, si cela la faisait souffrir, et à quel point ? Mais peut-être que je me trompais. Peut-être que cela ne lui faisait rien, que ça l'importait peu. Certes. Mais dans le cas contraire, la jeune fille si fière qu'elle était pourrait peut-être tomber dans mes filets ? Je me ferai une grande joie de la manipuler ! De l'utiliser à mes fins ! Enfin..peut-être que je vois un peu trop loin, mais ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ?

[ HRP: ENFIN REPONDUUUUU \o/]

« Oh non..... »

« A

L

« Dis moi, aurais-tu rougi tout à l'heure ou encore une fois mon âge ô combien avancé me jouerait-il des tours, Yu-ki-chan ?»

D

- Tu deviens aveugle en plus ? Pourquoi est-ce que je rougirais pour quelqu'un de -

O

C

»

La demoiselle n'eut même pas le temps de finir sa phrase – dommage cela aurait pu être intéressant...Mais pas plus que ce qui allait suivre !- qu'elle glissa malencontreusement sur le portable que j'avais jeté il y a quelques instant,à croire que ces appareils étaient vraiment diaboliques, avant de tomber contre moi, ses lèvre tout contre les miennes. Cela ne me surprit que l'espace d'un instant tandis que la demoiselle, elle, semblait bien plus... déboussolée. Elle ? Déboussolée ? Je riais intérieurement. Notre baiser accidentel lui aurait-il fait autant d'effet ? Elle s'écarta loin de moi, sa main si bien manucurée posée sur sa bouche, choquée. Quant à moi, je restais là, les bras croisés, un sourire des plus hautains accroché au visage. Sa réaction m'enchantait, visiblement, je n'avais pas eu entièrement faux quant à ses sentiments. Elle recula une nouvelle fois, tremblant, rouge comme elle ne l'avait jamais été ! On eut dit d'elle une tomate bien mûre tant la couleur sur ses joues était vive. Je tentais de réprimer un rire devant cette scène plus qu'hilarante. La pauvre fille faisait peine à voir comme cela ! Le démon avait à présent quitté son corps et était parti loin, très loin ~

Des larmes commencèrent à perler aux coins de ses yeux. Avait-elle si honte ? Elle semblait néanmoins vouloir les réprimander, voulant certainement garder le peu de dignité qui lui restait. Hélas, je crois bien que c'était en vain ! Du moins, certainement pour elle. Cela ne me dérangeait pas plus que ça...quoique, au moins cela était distrayant !

Un éclat de rire vint soudain briser le silence gênant qui s'était installé il y a peu de temps. Bien entendu, ce rire était le mien. Je m'approchais doucement de la jeune fille, atténuant mon rire démentiel au fur et à mesure que je m'approchais d'elle, le faisant taire une fois devant elle avant de reprendre mon souffle.

« Eh bien ! Je te croyais plus forte pour ne pas réagir comme cela, Yuuki ! Tu me déçois...»

Je posais doucement ma main sur sa joue, mon visage se fendant toujours en le même rictus hautain et si désagréable. Je pouvais peut-être me servir de la demoiselle ? Après tout, si je lui donnais ce que je voulais, du moins le lui faisais croire, peut-être pourrait-elle m'être utile. Néanmoins, encore une fois, je restais sur mes gardes. Ce petit chat sauvage pouvait à tout moment sortir les griffes pour m'attaquer. Il fallait donc manipuler, c'est le cas de le dire, cette fille avec précaution.

« Néanmoins, nous pourrions nous arranger...»

Pas que mon métier d'informateur soit dur à gérer, non, loin de là. Disons simplement qu'avec elle, mon travail serait certainement plus rapide et rentable. Après tout elle avait des informations que je ne devais pas avoir, et je dois avouer que sa liste de clients m'intéressait beaucoup. De plus, si elle n'acceptait pas, j'aurais quelque chose contre elle au moins, il me suffirait juste de trouver comme exploiter cela. Comment m'exploiter ? Quelle drôle d'idée...

« La fin du monde. »

« Il se tenait devant elle, un grand sourire à la fois hautain et diabolique sur les lèvres. Yuuki elle, était dans une sorte de coma intérieur.... elle avait l'air réveillée, mais tout en elle venait de s'effondrer. Yuuki n'essayait même plus de retenir ses larmes. Combien de fois pourtant avait-elle fait souffrir son cerveau et ses émotions pour que ses rougeurs n'apparaissent pas devant lui ? Combien de fois s'était-elle juré de gardé ce secret jusqu'à sa mort ? Pourquoi est-ce que la chance l'avait-elle quitté juste maintenant ? Et puis, devant ce silence qui était en train de lui peser sur la conscience, Yu' se dit qu'au final elle pourrait toujours attirer Shizu-chan vers Shinjiku pour faire sortir ces images de la tête d'Izaya. Et soudain, un son sonna dans le vide. Pas n'importe lequel. Un rire, un rire qui donnait envie de baffer... Un rire méprisable, un rire qui faisait mal au coeur pour la jeune femme. Il commença à s'approcher d'elle, tout en se taisant au fur et à mesure que la distance entre lui et elle qu'il brûlait ne soit que minime. Et la pauvre Yuuki, ne pouvant bouger, devait se laisser faire... pour la toute première fois en dix-neuf ans d'existence. Une chance que ses parents n'étaient pas là pour voir ça. L'héritière des Mikzaya dans une tel position, dans un tel pétrin.... C'était tout, sauf glorieux. Alors.... que devait-elle faire maintenant ?

« Eh bien ! Je te croyais plus forte pour ne pas réagir comme cela, Yuuki ! Tu me déçois...»

Ce fut surement la parole en trop. Parce que les larmes de la brunette doublèrent d'intensité, sans qu'elle ne puisse les arrêter. Elle sentit la main d'Izaya sur sa joue mais ne recula pas, -comment faire de toute manière quand on est paralysé ?- toujours tremblante. Il avait toujours son sourire qui donnait une envie irrésistible de le claquer bien fort. Il avait donc quelque chose en tête. Trop facile à deviner comme ça. Tout le monde avait un tic pour montrer qu'il ou elle avait un plan ou une idée. Yu' connaissait Izaza depuis quatre ans maintenant, alors, facile de savoir qu'il préparait un mauvais coup. Mais que pouvait-elle faire ? Il avait déjà la dernière phrase de trop, elle ne pouvait même plus penser normalement. Elle qui avait tout fait pour qu'Izaya ne la remarque un temps soit peu, elle avait réussit, mais n'espérait pas que c'était avec ce genre de chose qu'elle allait pouvoir lui tirer un regard vers elle. Mauvais choix, recommencez..... Et puis, à quoi s'attendait-elle, venant du pire psychopathe d'Ikebukuro ? Même si elle lui aurait dit qu'elle l'aimait, il aurait réagit de la même façon. Oui, certainement....

« Néanmoins, nous pourrions nous arranger...»

Que voulait-il dire par là ? Elle ne comprenait plus. Avec le peu de force et de courage qu'elle avait, Yu' entreprit d'enlever cette main sur son visage et d'arrêter de pleurer -ou du moins, essayait. Les arrangements avec Izaya, c n'était pas toujours bénéfique. Non en fait, ça ne l'a jamais été. Mais au moins, ce petit commentaire réussit à remettre en marche le cerveau de la jeune fille. En y réfléchissant bien, elle était sûr à 99,9% de se faire avoir -sachant que les 00,1% étaient juste un beau rêve. Elle, contrairement à lui, savait où se trouvait ses clients et en recevait tous les jours. Même si Yuuki ne se baladait pas de partout en évitant les distributeurs ou autres, elle récupérait jour après jour des clients -potentiels ou non- et sait les faire revenir toujours et encore. Alors les arrangements devenaient soudainement moins intéressantes. Toujours à terre, l'étudiante baissa la tête, fit mine de toujours être en état de choc mais réfléchissait. Elle savait bien que ses talents de comédienne lui serviraient un jour.

« Qu'as-tu en tête ? »

A savoir à tout prix. Mais maintenant, il avait quelque chose contre elle. Il pouvait la manipuler. Elle en était plus que consciente à présent. Pour se racheter d'une tel faute, elle devait trouver une solution pour qu'il oubli tout ou qu'il ne dise rien à personne. Chose facile à dire... Mission surement impossible pour elle, mais si elle allait demander à Shizu-chan de lui prêter main forte, avec quelques payements quelconque, peut-être accepterait-il. Roh et puis, elle parlait d'Izaya tout de même, pour une personne comme Shizuo, ça n'allait surement pas être refuser. Très bien, il ne restait plus que ces histoires de négociations avec ledit Izaya.

« Et si je refuse ?..... »

Quand on refuse avec lui, ça ne rigolait pas.... Et Yuuki espérait bien qu'il rigolait sur ce point.»