Un peu de distraction ne fait pas de mal~ |Shiki-kun :D|

02:15 du matin, dans une ruelle sombre.

Men-Hua faisait sa promenade du soir, comme à son habitude. Il faisait nuit noir et seul un poteau mal éclairé illuminait la ruelle dans laquelle elle se trouvait. La jeune femme s'était rendue il y a peu dans un de ses bars préféré, et voulait encore un peu marcher avant de rentrer chez elle.

Puis elle eut l'impression que ses pas étaient mêlés à d'autres. S'arrêtant un instant, elle cru entendre un petit bruit.
La jeune fille fit un petit sourire, elle sentit ses joues s'empourprer sous l'émotion. Le bruit venait de derrière elle, c'est donc ainsi que Men-Hua se retourna et vit un jeune homme qui semblait vouloir se cacher derrière une façade d'un bâtiment.

Men croisa les bras, l'air ravi. S'avançant vers la planque, elle s'arrêta à quelques pas de l'inconnu.

« Tiens tiens... »

Son sourire s'étira, le garçon ne semblait pas spécialement effrayé, mais Men pouvait bien voir qu'il ne souhaitait pas non plus rester là plus longtemps.

« Tu sais, ces rues ne sont pas vraiment sûre, les jeunes gens imprudents peuvent très vite se faire agresser, tu devrais rentrer chez toi...

L'arrogance de Men avait franchi un nouveau cran, elle se moquait carrément du jeune homme.

« Tu tombes bien en fait, je m'ennuyais un peu... »

Le reste se passa très vite. Men empoigna brutalement sa gorge de sa main de fer, avant de le plaquer contre le mur, les chaussures du garçon ne touchant même plus le sol crasseux de la ruelle. Cette sensation faisant bouillir le sang dans ses veines, lui donnant une envie irréprochable de lui faire du mal. Elle en avait envie, énormément.
Men-Hua avait l’intention de lui faire vivre les pires atrocités, de réellement le faire souffrir. Cette unique pensée avait pour effet de réjouir la jeune femme, qui se délectait à l'avance de ses prochains meurtres, de ses prochaines tortures et sa nouvelle cruauté. Pourquoi s'en prenait-elle ainsi à un parfait inconnu ? D'abord, elle ne l'avait pas fait depuis longtemps, ensuite, elle en avait envie, alors elle n'allait pas se gêner.

« Bien bien bien. J'imagine que te briser les vertèbres n'est plus qu'une question de secondes. »

Il était tard. Trop tard même. La plupart des gens dormaient, en rêvant à des choses bizarres. Enfin, il faut croire que le sommeil ne peut être accordé que à certaines personnes. Mais bien sûr, quand vous êtes d'humeur massacrante, il vous manque quelque chose mais certainement pas le sommeil.
Non puis, tuer des gens c'est bien plus drôle, que rester couché sur un matelas moelleux, en attendant que le jour se lève de nouveau. Ainsi donc, un jeune homme déambulait dans les rues d'Ikebukuro. Mais à mieux y regarder, sa chemise blanche, était bizarrement décoré. Parsemée de plusieurs tâches d'une couleur marron tirant un peu vers le rouge. Ses mêmes décorations se trouvaient aussi sur son visage. Et puis, tant qu'a faire, ses mains en étaient remplies. On ne voyait même plus la couleur de peau du jeune homme, non juste du rouge.

Naturellement, vous vous demandez qu'est-ce qu'il à ce pauvre Shiki ? Si vous osez lui demander, il se fera un plaisir de vous répondre un large sourire dessiné sur le visage.

« - Je me suis tout simplement amusé ! »

C'est ce qu'il vous répondra très certainement. Mais bon, si l'ont pouvait avoir le pouvoir de retourner dans le temps, on verrez mieux ce qui à bien pu se passer. On pourrait comprendre qu'il s'est juste fait bousculer par un homme un peu plus grand que lui, ce dernier sans s'excuser. Le blandinet, d'humeur toujours si agréable à commencer à l'empoigner et à le frapper tout naturellement. L'autre homme, voyant que la situation dégénérait il partit rapidement, laissant son ami se faire frapper à mort. Que l'amitié et beau et mérite d'être conservé ! Pour retourner à l'homme, qui subissait l'adorable humeur du jeune homme, était à présent au sol, adossé à un mur, Shiki juste devant lui entrain de lui donner de nombreux coups de poings dans le visage sans s'arrêter. Ce dernier riait, et disait des choses incompréhensibles. Enfin, ça aurait pu l'être si il n'y avait pas de bruit de frappe et de cris étranges. Quelques minutes plus tard, le blandinet se releva et continuait à sourire. Tandis que l'homme était toujours contre le mur, mort à présent, avec le visage complètement déformé par les coups, et complètement inidentifiable. Il à tout simplement était battu à mort.

Mais bon, tout ça on peut pas le savoir vu que les machines pour retourner dans le temps ça n'existe pas. Et dans ce présent, que l'ont vit actuellement, Shiki continuait sa petite promenade dans les rues étranges d'Ikebukuro en pleine nuit. Il était de très bonne humeur, il chantonnait presque. On pourrait presque croire, que tuer et faire souffrir le rend joyeux. Pour finir en beauté cette journée il ne manquait plus qu'il se dirige vers son entrepôt favori. Mais une jeune femme commença à lui parler. Elle ne s'arrêtait plus. Mais bon sang, il ne peut jamais avoir la paix ? Se faire ... Agresser ? Non mais, elle sait à qui elle parle ? Le jeune homme tient bien mieux le rôle de l'agresseur plutôt...
Mais il n'eût même pas le temps de soupirer pour partir qu'il se retrouva étranglé, collé contre le mur. Bon, ce n'était pas sans dire, que cette douleur était plutôt agréable. Mais pas très confortable en fait. Briser les vertèbres ? Il fallu quelques secondes au blandinet pour comprendre. Après tout, il n'a jamais tué comme ça, mais c'est sûrement car ça doit être sans douleur.

« - Je suis vraiment désolé, madame, mais ce soir j'ai d'autres trucs à faire que mourir ! »

Il était assez arrogant, mais pour une fois il restait plutôt poli. Il lui fallu quelques secondes à son tour, pour prendre le bras qui l'étranglait et la faire lâcher. Il en profita pour lui tordre le bras, et qu'ainsi donc elle n'essaye pas encore une fois de l'étrangler.

« - Je m'excuse si la position n'est pas des plus confortable, surtout que ce n'est pas dans mes habitudes de faire de mal à une dame, mais malheureusement quand je n'ai pas le choix ! Il continuait de sourire tout en la fixant dans les yeux. J'ai plus l'habitude de faire tout autre chose avec les dames. Mais je doute que vous soyez intéressées ! »

Le jeune homme commença à rigoler, si cette femme est une violente ça va encore une fois mal finir pour lui. Mais ça c'est comme d'habitude en fait. Non puis, elle risque certainement de remarquer ses yeux et les décorations sur son visage et ses vêtements. Et ses yeux, la plupart du temps, l'aide à vivre plus longtemps, les gens bien trop intrigués par ces deux pupilles étranges.

[ Voilà désolé pour l'attente, et la qualité x_x Qui est minable >.> ]

Men-Hua savait pertinemment que le jeune homme ne pouvait rien face à elle, ayant toujours eu une emprise intense sur les autres.

« Je suis vraiment désolé, madame, mais ce soir j'ai d'autres trucs à faire que mourir ! »

Il pensait pouvoir lui échapper ? Laissez-moi rire ! Il ne devait pas savoir que personne ne lui échappe. Men-Hua garda donc sa main sur sa gorge, jusqu’à ce que son nouveau jouet réagisse et lui empoigne le bras, faisant lâcher sa poigne. Le sourire de la chinoise ne fit que s’agrandir, sachant que rien ne pourrait l’arrêter. Fuir était vain avec elle. Le grand méchant loup n’abandonne jamais et l’agneau continue sans cesse de se débattre pour s’échapper à la bête sanguinaire, qui fini toujours malgré tout par être mangé. Le jeune homme au cheveux blancs lui tordit le bras, prenant ainsi l’avantage. Men-Hua ne se débatit pas , trop surprise pour ressentir quelconque douleur.

« Je m'excuse si la position n'est pas des plus confortable, surtout que ce n'est pas dans mes habitues de faire de mal à une dame, mais malheureusement quand je n'ai pas le choix ! J'ai plus l'habitude de faire tout autre chose avec les dames. Mais je doute que vous soyez intéressées ! »

La scène était aux yeux de Men un jeu amusant. L’affrontement afin d’attraper sa proie était beaucoup plus plaisant que la posséder sans le moindre effort. Heureusement, elle se sentait d’humeur joueuse ce soir et donna un violent coup de bras, de quoi faire lâcher prise à son adversaire.
Shiki lui avait réellement tordu le bras. Mais ce n’est pas une douleur qu’il allait l’empêcher d’agir normalement. Elle à l’habitude maintenant xD. C’était douloureux, mais hors de question de laisser un si stupide sentiment prendre le dessus sur elle. Rien ni personne ne peut arrêter la chinoise complètement désaxée. Men gardait son rictus malsain aux bords des lèvres.

« Pourquoi fais-tu ça ? Allez, je ne vais pas te faire de mal ! »

Mensonge. Elle voulait lui faire un mal impossible et non contenu, l’entendre gémir de douleur, le voir pleurer sous son sort atroce.
Cette pensée isolée procurait chez elle un énorme sentiment de puissance. Mais Men-Hua savait très bien que son joujou n’allait sûrement pas la croire. Elle sortit donc son arme son sac, un pistolet. On n’est jamais trop prudent et le blandinet serait certainement près à tout faire pour ne pas tomber dans le piège de Men. Qui ne serait pas effrayé en voyant Men-Hua avec une arme ? Parce que franchement, qui sait ce qu’elle pourrait faire ? Sentir cet objet meurtrier dans sa main lui donnait des envies risquées et dangereuses. Elle eut envie de refroidir sa joie, aussi elle élança son bras vers l’arrière pour frapper le garçon dans les côtés.

« J’espère que tu ressens bien la douleur, parce que ce n’est rien si on l’a compare à ce qui t’attend ! Ça, c’est simplement un échantillon gratuit ! »

La chinoise lui adressa un sourire sincère avant de s’approcher de son joujou, le pointant avec l'arme, s'assurant qu'il reste bien sage. Sa voix se faisait de plus en plus sombre, trahissant sa rage. Plus les minutes avançaient, plus son énervement prenait en ampleur, ce qui n’était vraiment pas bon pour la vie de Shiki. Mais après tout, c’est de sa faute, il n’avait qu’à pas la mettre autant en colère. Il aurait pourtant dû savoir que c’est dangereux de la chercher, parce qu’une fois qu’on la trouve, les rires laisse place aux larmes et au sang. La jeune femme pointa son arme vers le sol, appuyant sur la détente dans un bruit atroce mais excitant aux oreilles de la folle. La balle venait de se loger à quelques millimètres seulement du pied du garçon (on n'abîme pas une si belle proie).

« Maintenant, tu t’excuse d’avoir été impoli avec moi ou le prochain endroit visé c’est ta tête ! »

Décalé. C'est le premier mot qui venait à l'esprit du jeune homme dans cette situation. Une femme étrangère, était entrain de l'agresser pour des raisons qu'il ignorait. Puis le pire, c'est que malgré tout elle était plutôt forte. Mais, Shiki restait quand même sûr de lui. Il avait déjà vu des personnes pire que cette jeune femme, et bien plus imposant d'ailleurs. Le seul problème qui restait ... C'est une femme. Et bon il ne les frappent pas normalement. Dans le pire des cas il l'assommerait, et il en profiterait pour partir et ainsi récupérer ce qu'il désire tant depuis tout à l'heure.
Le jeune homme n'eut même pas le temps de se plonger dans ses pensées, qu'il sentit un coup et la surprise lui fit lâcher le bras de la jeune femme. Décidément, elle lui réserve quelques surprises elle. Le blandinet reprit un air neutre et restait droit devant la jeune femme. Et à bien y regarder, c'était une chinoise. Il repensa à ce pays. Il fit directement le lien avec la mafia chinoise. Un petit éclair de joie venait de traverser ses yeux. Les yakuza l'intéressait depuis toujours ainsi que les mafiosi. Mais bon l'Italie ça fait loin et c'est chère. Mais là, elle avait tout l'air d'en être une. Des vêtements de style chinois, un air des plus dangereux. Aah, il commençait à l'apprécier soudainement.

Ne pas lui faire de mal ? On aurait pu lui faire croire qu'un chat rose habillé d'une robe traversait une route, ça il aurait pu y croire mais alors là pas du tout. L'expression de la jeune femme, lui donnait de nombreuses impressions mais sûrement pas celle de sûreté. Cette dernière porta sa main à son sac, le jeune homme restait sur ses gardes. Il pensa au début à une bombe lacrymo, mais il reconnut rapidement le noir d'un pistolet. Rapidement, le jeune homme pensa, que là ça craignait vraiment. Un seul et unique mouvement de la part de cette femme, un simple doigt se pose lourdement sur la gâchette et la balle part rapidement vers sa cible. Ce tout petit objet en acier arrive à tuer une personne. Enfin, après il faut bien sûr qu'elle aille au bon endroit.
Même si Shiki était plutôt résistant, là une balle ce n'est pas dit qu'il apprécie la douleur, et qu'il s'en sorte bien en forme. Puis le pire serait à l'hôpital, un examen complet et trouver tout ce qui se ballade dans le corps du jeune homme ... Oui au final, il faut mieux éviter une balle hein. Le jeune homme ne quittait pas l'arme des yeux, tout en se méfiant des mouvements de la jeune femme. Mais son bras se retrouva rapidement à quelques centimètres de ses côtes. Pendant quelques secondes il s'inquiéta réellement pour ses côtes et l'arme qui s'approcha. Il ne fallut même pas une seconde pour que l'arme vint s'écraser dans les côtes du garçon.

Il eût le souffle coupé, et ressentit la douleur rapidement. Mais une certaine joie commençait à se mêler à la douleur. Le jeune homme posa rapidement sa main à l'endroit où il venait d'avoir été frappé. Il reprit lentement son souffle. Le coup venait d'une femme, donc bien sûr une force plutôt limité, mais qui n'en était pas moins forte. C'en était même inquiétant pour une femme. Et cette dernière pointa l'arme sur le jeune homme. Et à présent elle allait faire quoi ? Utiliser l'arme comme il faut et lui tirer une balle dans le ventre ? Mais elle la dirigea vers le sol et tira juste à côté du pied du jeune homme. Le son était assourdissant, surtout si près. Mais bon, le principal était qu'il n'avait rien.
Allez ! On se ressaisis ! Shiki, se mit à réfléchir rapidement. Bon, la situation ne lui laissait pas beaucoup de possibilités. S'il avait le malheur de fuir elle n'hésiterait certainement pas à tirer. Le mieux à faire serait de se débarrasser de l'arme. Mais au vu du caractère de la jeune femme, parler serait complètement inutile, ça servirait juste à l'irriter encore plus et à gaspiller de la salive pour rien. Donc le mieux qui restait à faire était de la désarmer. Un petit rictus se dessina sur son visage, et il fixa de nouveau la jeune femme. Le blandinet élança rapidement son pied vers l'arme de la jeune femme, et donna un coup rapide et fort, mais tout en évitant de lui taper la main. Le pistolet s'envola dans les airs et retomba plus loin en faisant un léger bruit. Shiki prit rapidement les deux bras de la femme et la fit se tourner pour les lui mettre dans le dos. Ainsi, plus d'arme et immobilisée. Pour faire tout ça, il ne lui avait même pas fallu plus de cinq secondes. Après tout, quand on à l'habitude et quand on cherche à éviter la mort c'est plutôt pratique.

La jeune chinoise, était à présent « neutralisée » les deux bras tenu fortement en arrière, plaqué dans le dos, et l'arme au sol bien plus loin. La rue était à présent très silencieuse. Juste la respiration des deux personnes à peine audible. Oui, y a vraiment rien de mieux que le silence complet.

« - Bon là, je vais arrêter de m'excuser, et j'aimerai bien que ce p'tit jeux il s'arrête. Car si ça continue je vais vraiment m'énerver. Donc qu'est-ce que vous voulez hein ? Le silence était à présent brisé par une voix plutôt calme mais froide. Puis sérieux, le flingue c'était une mauvaise idée. Donc Madame on arrête tout maintenant. »

Tout en parlant il maintenait les deux bras de la jeune femme. Il suffisait juste d'une pression pour lui casser les deux bras, mais ça il espérait vraiment ne pas avoir besoin d'en venir jusque là. A ce moment précis, la jeune chinoise aurait pu le qualifier d'un type violent, mais c'était pas vraiment sa faute en ce moment présent.

« - Il suffit juste que je remonte vos bras pour les casser, et j'ai pas très envie d'vous faire ça. Donc vous décidez quoi là ? »

Shiki espérait vraiment que c'était fini. La journée s'était si bien passé et là tout avait basculé, à cause de cette femme complètement folle. Un petit soupir s'échappa de sa bouche. Il regardait plus loin dehors et fixait les lumière de la ville. Mais bon, ce n'était pas vraiment le moment de regarder la ville et de comparer les lumières à des lucioles !

[Excuse moi pour le retard >___<]

Le blandinet ne voulait pas se laisser faire, ce qui rendait la scène encore plus plaisante. Cependant quand elle vit l’expression de douleur mêlée à un autre sentiment indescriptible au moment où elle avait frapper ses côtes, la psychopathe regardait les moindres geste de son jouet avec un amusement non contenu dans ses yeux noisettes. À ses oreilles, les plaintes et les cris étaient une douce mélodie mais fâcheusement malsaine. Pourquoi était-elle toujours attirer par la souffrance ? Il y a forcément une raison, parce que sinon elle est juste complètement barge ! Je vous le dis, Shiki ferait mieux d’avoir peur, et pas qu’un peu ! Personne ne peut réellement savoir ce que lui prépare la chinoise, mais c’est obligatoirement quelque chose de très mauvais.

Son joujou était très indocile, et c’était plaisant bien que très très fâcheux. Men-Hua avait présentement qu’une seule envie : lui mettre la raclé de sa vie ! Mais elle se retint, et essayant de garder son calme… du moins pour le moment. Mais c'était impossible que ça reste ainsi, pas face à l'arrogance de Shiki.
Quand son jouet eut un petit sourire, Men-Hua dû se retenir pour ne pas éclater de rire. C’était d’un pathétique ! Pensait-il vraiment pouvoir faire quoi que ce soit contre elle ? Si oui, il se mettait bien profond le doigt dans l’œil ! Quand notre chère psychopathe à une idée dans la tête, rien ne peut l’empêcher de la mener à bout. La jeune femme n’a aucunement l’intention de laisser Shiki s’en tirer si facilement.

Mais à sa grande surprise, son joujou semblait plus résistant qu’elle ne l’avait prévu, plus fort aussi. Sans qu’elle ait eu le temps de réagir, elle se trouvait déjà désarmée, et fort malheureusement rapidement « neutralisée ». Abasourdie, Men-Hua laissa le blandinet parler :

« Bon là, je vais arrêter de m'excuser, et j'aimerai bien que ce p'tit jeux il s'arrête. Car si ça continue je vais vraiment m'énerver. Donc qu'est-ce que vous voulez hein ? Puis sérieux, le flingue c'était une mauvaise idée. Donc Madame on arrête tout maintenant. »

Arrêter ce petit jeu ? C’était très mal connaître Men et jamais cette idée ne lui avait traversé l’esprit depuis que Shiki lui avait tordu le poignet et ce n’est pas maintenant que ça allait changer, ça, c’est moi qui vous le dis ! Shiki voulait prendre le dessus, mais ne semblait pas comprendre dans quel situation il se trouvait. Il faisait preuve d’un manque considérable d’intelligence. Sa vie ne devait pas tellement compter à ses yeux pour agir avec tant d’imprudence ! C’est complètement insensé et vain, au point où il en est rendu, il devrait plutôt abandonner. Tant pis pour lui, il apprendra de ses erreurs !

« Il suffit juste que je remonte vos bras pour les casser, et j'ai pas très envie d'vous faire ça. Donc vous décidez quoi là ? »

Ceci fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Là, c’était carrément ce jeter en enfer. Comment Shiki pouvait-il à ce point ce mettre les pieds dans les plats ? Je crois qu’il ne saisi pas très bien de quoi est capable Men-Hua, il ne faut jamais la sous-estimer ! Lui casser les bras ? Alors qu’il le fasse ! Men-Hua n‘a peur de rien ni de personne, encore moins d’un jeune homme comme Shiki. C’est elle qui donne les ordres, partout et dans n’importe quel situation. Peu importe les événements qui pourraient surgir, c’est toujours elle qui finira par avoir le dernier mot, c’est inévitable. Ça à toujours été ainsi, et donc la présence de l’autre homme n’inquiétait pas le moins du monde la chinoise, qui trouvait même cela amusant. Shiki avait s’en doute l’impression d’en avoir fini – encore une fois, c’est mal connaître Men-Hua –.

« Ah bah voilà un vilain garçon qui ne comprend pas les dangers tels qu’ils sont ! »

Lui répondis Men-Hua avec un sourire moqueur tout en restant immobile, s’assurant que Shiki ne tente aucune stupidité.

« J’vais mettre quelque chose au clair, si tu me casses les bras, je te jure que je te le ferai payer, et ce en cent fois pire ! »

|Aucun problème pour ton temps de réponse, j'ai même adoré ta rep ^^ !|

Cette femme ... Elle ne savait donc pas quand il faut s'arrêter ? Toutes les bonnes choses ont une fin, c'est bien connu non ? L'heure tournait lentement mais sûrement. À ce rythme là il ne pourrait même pas aller à l'endroit où il voulait aller ! Cette chinoise allait donc lui gâcher sa soirée ? Pour en finir suffirait juste de lui casser les bras, et de partir en courant avec le flingue tout simplement. Mais c'était bien trop simple. Et puis casser les bras d'une dame il ne fait pas ça normalement ... Sauf que là, il ne pouvait plus du tout la considérer comme une femme.
Elle était bien trop forte, et puis surtout bien trop collante. Qu'est-ce qu'elle veut ? Des sous ? Où alors c'est encore une fois une personne envoyé pour frapper à mort le jeune homme. Ah voilà ! Tout s'éclaire ! C'est pour ça qu'elle à un style de yakuza ! Mais au bout d'un moment ça devenait vraiment lassant tout ces gens envoyé pour le tuer !

A croire que la mafia n'avait rien d'autre de mieux à faire que ça ! Au lieu de s'amuser à démanteler les autres groupes, autant s'amuser et trouver plus de fonds !
L'impatience du jeune homme le fit soupirer. Si il lui casse les deux bras ... Il le payera au centième ? C'est quoi ça ? Mais cette jeune femme elle recherche quoi ? La mort ? Il faut bien le croire ! Réussir à dire de tels choses alors que l'on est dans une mauvaise posture comme celle là il faut bien être bête. Comment pouvait elle rester si arrogante ? Shiki la tenait fermement, une légère pression et un bruit d'os qui se cassent retentirait dans tout ce silence. Il était bien plus grand qu'elle, bien plus imposant d'ailleurs.
Enfin, après tout il agirait comme elle. Quand on est dans une mauvaise posture comme ça, se mettre à pleurer ne servirait à rien. Donc tenter d'être arrogant au possible, pour peut-être réussir à faire peur à la personne. Et ainsi donc se servir du bluff. Mais si la personne qui fait ça, arrive jusque là n'importe quel bluff ne marcherait pas.

Le blandinet releva la tête et regarda un peu plus loin vers les entrepôts. Il avait loupé un sacré truc encore une fois. Tout ça à cause d'elle, il baissa la tête et regarda l'arrière de sa tête d'un air méprisant. Pourquoi faut-il qu'il y ai toujours quelqu'un pour le pourrir ? Puis une folle comme elle ... Il rencontrait bien des femmes, qui complètement charmé acceptait de tout faire pour lui.
Il détestait plus que tout perdre face aux autres. Shiki avait pourtant l'habitude des femmes. Mais elle, cette jeune femme était plus qu'irritante. Il laissa son regard se promener un peu partout et le laissa tomber sur un petit objet brillant. Le pistolet.
Dans un dernier soupir il releva légèrement les bras de la femme, et lui donna un violent coup de pied. Si il lui avait fait mal tant pis pour elle. Il se précipita vers l'arme et la prit dans ses mains rapidement.

« - J'ai une patience à toute épreuve. Mais là c'est vraiment trop. »

Shiki fixait la jeune femme qui se releva. L'arme pointait vers elle. Il s'assura de voir si le pistolet était bien chargé. Eh bien oui il restait cinq balles à présent. Il commençait à en avoir vraiment marre d'elle. Le jeune homme s'était bien amusé, mais là c'était fini, le petit jeu allait enfin se terminer. Et puis si il doit vraiment tirer il n'hésiterait certainement pas. Le blandinet espérait juste qu'il n'aurait pas vraiment à le faire. Elle était plutôt intéressante, mais très énervante aussi.

[ Je m'excuse pour cet énorme retard ! Je n'ai plus aucune inspi et puis plus le temps ! Désolé ! >___< ]

Calme Men-Hua. Calme. Pense aux petits oiseaux qui construisent leurs nids, aux lapins dans leurs terriers, à des choses toutes gentilles, toutes douces. Pense aux crêpes au sirop d'érable. Voilà. Calme. Sérénité. Shiki ne savait pas de quoi il parlait : ce n'était qu'un gosse qui voulait provoquer pour mieux reprendre la situation à son avantage. Rentrer dans son jeu n'apporterait rien de bon, et ferait perdre un temps qui était précieux.

« J'ai une patience à toute épreuve. Mais là c'est vraiment trop. »
Ah ah je ris. ~~De me voir si belle en ce miroir.~~
Je jubile, j'exalte, je...

Vais t'écraser le nez contre le mur. Te faire avaler ta cravate. Te museler avec et t'écraser à coups de pelle. Te mettre un bon coup de poing dans le nez, ça ajoutera un peu de rouge à l'ensemble déjà bien sanglant. Je vais te...

Sérénité, sérénité. Il n'attendait que cela, ce petit prétentieux. Qu'elle montre les crocs pour ensuite la mordre à son tour. Il étaient humains, pas des individus lambdas qui n'ont rien d'autre à faire que se tirer dans les jambes.

Doucement, pour montrer qu'elle n'avait absolument aucune intention de le tuer, Men-Hua tira le Shiki vers lui, l'attrapant par cette cravate qui lui donnait des idées peu amènes sur son propriétaire.

« J'admire ta patience. Mais inutile de demeurer davantage avec quelqu'un de ton espèce. J'ai mieux à faire que de traîner avec un gosse. »

Au passage la chinoise tira un grand coup sur la cravate, poussant Shiki à hocher la tête tel un enfant qui approuve silencieusement les dires d'un adulte. Direct. Cash. Made in China. Mon dieu qu'elle était encore frustrée la petite. Elle ne faisait rien pour arranger les choses il fallait dire, mais Shiki était de même.
Il était quasi sûr que ceci finirait en crêpage de chignon tant qu'à faire. Et Men' voulait bien voir jusqu'où le jeune homme serait près à aller pour garder son calme. Il chercha un instant un moyen de continuer sur sa lancée, mais ne rajouta rien. Non, Men-Hua n'était pas à court d'idée, c'est juste qu'elle avait tellement pleins de répliques cinglantes en tête qu'elle ne savait pas laquelle choisir. C'est tout.
Relâchant Shiki, Men se retourna sans accorder le plus petit regard à son « ami ».

Men-Hua marcha un moment au hasard. Euh... A droite, gauche, rue à droite, droite, encore droite, tout droit.... gauche... euh... demi-tour ?
Ca y est. Elle était indéniablement perdue. Ouh que ça faisait mal...

Se tournant d'un coup, elle retourna là où elle avait rencontré Shiki, avant de l'apercevoir quelque mètres plus loin. Elle prit la suite du jeune homme, ne voulant absolument pas rester seule dans les rues. Non. La chinoise voyait les choses en grand et, bien décidée à aller squatter chez Shiki, elle le suivit jusque dans la rue même.

De là, Shiki allait payer pour l'affront de ce soir. Elle attendit tranquillement qu'il soit devant un... hôtel ? Bon et bien, Men-Hua ferait avec. La chinoise attendit que Shiki ait le dos tourné pour se diriger dans sa chambre. Shiki paierait pour elle.
Voyons voir voyons voir.... Tiens ? Un mini-bar.
Nickel.
S'emparant d'une bouteille d'alcool et d'un paquet de cacahuète, la chinoise ne prit même pas la peine de demander la permission à qui que ce soit pour se servir, venir au centre de la pièce pour s'affaler dans un siège et lancer:

« J'espère que ça te dérange pas si je passe la nuit ici ? De toute façon, c'est pas comme si je te laissait le choix hein. »

Elle observa Shiki, très fière d'elle. Mais bon après tout Men-Hua n'était pas un être si immonde et à ce point cruel.

....
~~Non, je rigole.~~

L'arme toujours droit vers cette jeune femme. Il continuait de la regarder. Enfin, il tentait plutôt, avec ces couleurs complètement fausse. Le garçon aurait pu la trouver plutôt jolie, voir même très attirante, si elle n'était pas si folle, et si il n'avait pas tant envie de la tuer ! Mais soudainement elle ne dégageait plus aucune envie de meurtre. Au contraire elle était calme. Soit elle est schizophrène soit il à réussi à la faire se calmer...
Le blandinet baissa lentement l'arme tout en regardant la chinoise. Qui ne tarda pas à s'approcher, mais l'arme était à présent vers le sol elle ne risquait donc plus rien. Elle tendit le bras et finit par attraper la cravate du jeune homme, et se sentit attiré vers la jeune femme. Il n'était pas bien loin de son visage et l'écouta parler. Se faire tirer comme ça par la cravate ... Ça donne vraiment une toute autre image de ce simple accessoire... Juste après avoir fini de parler elle tira fort sur sa cravate et obligea donc sa tête à se pencher légèrement.

Ainsi donc le « gosse » comme elle disait si bien était enfin seul dans la nuit. La chinoise s'éloigna lentement d'une démarche très digne. Au final ils s'en étaient sortis indemnes tout les deux. Bon mis à part le coup dans les côtes, le jeune homme n'avait rien eu, la douleur était même partie. Il poussa un long soupir et se laissa tomber au sol. Il pencha la tête vers le ciel pour admirer ce vaste étendu de noire. Dans une ville aussi vaste que Tokyo il était impossible de voir des étoiles, le jeune homme en avait-il déjà vu au moins une fois dans sa vie ?
Enfin bon, ce n'était pas vraiment le moment de se dire, que la vie ça pourrait être mieux que ce qu'on à maintenant ! Il se rappela enfin ce pourquoi il était venu ici. Pour retrouver des amis, et pour s'amuser un peu cette soirée. Mais il était déjà tard, et aucune chance de pouvoir rentrer maintenant, ils devaient tous êtres bourrés et défoncés.
Un juron s'échappa des douces lèvres du garçon, pour au final se relever. Il tourna la tête de droite à gauche pour savoir vraiment quoi faire, et il n'en avait aucune idée. Bon pour ne pas que cette soirée soit aussi nulle, il n'avait qu'à prendre un peu de bon temps avec une de ses clientes ! Allez direction à l'hôtel !

Shiki partit donc en direction du quartier d'Ikebukuro, endroit bien plus agité et surtout un lieu où il y a des hôtels ! Il sortit un téléphone de sa poche et parla quelques minutes avec quelqu'un pour au final le ranger. Mais, le blandinet avait juste oublié un détail. Ses vêtements et sa peau merveilleusement décoré de sang de l'après-midi ... Il essuya rapidement son visage tout en accélérant ses pas pour vite arriver à l'hôtel. Bon pour sa chemise tant pis, il ne pouvait rien y faire, puis ça avait finalement déteint sur du marron donc on n'y verrai que du feu ... Enfin il espérait plutôt.
En quelques minutes il était de nouveau dans le quartier, avec sa foule et toutes ses lumières éblouissantes. Le blandinet n'était plus très loin de son hôtel et laissa un sourire se dessiner sur son visage.

Le garçon pénétra dans l'hall de l'hôtel. Un endroit pas très spacieux, mais pas chère non plus ce qui était bien pratique. Enfin, il arrivera à payer cet location plutôt rapidement avec sa cliente de ce soir ! Il prit rapidement les clés au comptoir qu'un homme lui tendit et se dirigea vers l'ascenseur. Le jeune homme avait l'habitude de cet hôtel, même si bon il y a mieux.
Shiki ouvrit la porte, et enleva rapidement sa chemise pour la jeter sur le lit. Il en avait marre là, il n'avait qu'une envie c'était de prendre une bonne douche.

«- Au final c'te chinoise m'a bien fait chier ... Il poussa un long soupir avant de reprendre, bon allez, j'vais appeler l'autre là et comme ça je m'amuse un peu !»

Une fois sortit de la salle de bain, il s'arrêta net tout en fixant un point. Il y avait un jeune femme sur le siège de sa chambre d'hôtel... Et malheureusement il connaissait cette femme.
Le blandinet ne comprenait même pas ce qu'elle faisait là. Elle n'avait certainement pas envie de devenir sa cliente en plus !

« - Putain ! Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Dire que j'allais appeler une cliente là ! Tu viens donc me pourrir jusque dans ma chambre d'hôtel où quoi ?! On sentait dans sa voix son énervement. Puis j'doute qu'elle, ce soit le style à aimer les plans à trois hein! »

Il poussa un long soupir d'énervement tout en continuant de regarder la chinoise qui buvait et mangeait sans se préoccuper de rien. Au final, il avait bien l'impression qu'il passerait la soirée avec elle !

Comment se débarrasser de Men-Hua Tschuan en une leçon. Si ce livre avait un jour existé, il n'aurait contenu qu'une seule phrase : Débrouillez-vous tout seul. Le reste des pages aurait constitué en des conseils de survie selon les situations. Et quelques observations sur cet individu qu'était la chinoise, à des fins purement ethnologiques.

Citation :: Men-Hua aime posséder les territoires des autres. A ses yeux, son propre territoire n'a pas de limites. Ne jamais la laisser entrer chez vous : elle n'en ressortira que lorsqu'elle le souhaitera. Son intrusion peut durer de quelques heures à des mois. Seule la patience saura vous aider. Inutile d'user de violence ou d'essayer de parlementer avec elle. Men-Hua est une teigne qui s'accroche à vous.

Autant dire que Shiki pouvait se résigner à son sort, et servir d'hôtel particulier à la chinoise.

« Putain ! Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Dire que j'allais appeler une cliente là ! Tu viens donc me pourrir jusque dans ma chambre d'hôtel où quoi ?! »

Oooh ? Le vermisseau se permettait de parler maintenant ? Depuis quand ça parlait une larve ? Mais Shiki, comment ça une cliente ?

« Dis-moi Shi- »
« Puis j'doute qu'elle, ce soit le style à aimer les plans à trois hein! »

Oh bordel. Elle était devin ou quoi ?

Non calme toi Men-Hua, il a pas son mot à dire, tu squattes point barre. Se levant lentement, Men-Hua marcha un moment dans la pièce, optant pour la stratégie du silence. Et puis quoi encore.
Elle arrivait derrière Shiki avec le sourire carnassier du prédateur alors qu'elle lui assénait un violent coup de pied dans le bas du dos. Coup de pied assez violent pour le faire valser rapidement sur le lit. Aaah, que c'était beau d'avoir Shiki à ses pieds. C'était presque... jouissif.

Men-Hua grimpa sur le lit, ne se gênant absolument pas de salir les draps avec ses chaussures. Son pied posé contre le dos de son « esclave », Men regardait de haut le garçon, une joie non dissimulée sur le visage :

« On ne dirait pas comme ça mais il semblerait que tu nous caches un de tes petits hobby en fait~. »

Et poke... poke... Viens là que je te titille un peu plus. Ha ha ha ! Mon Dieu que c'était jouissif. Men-Hua aurait tout donné pour voir de plus prêt la tête de dépité de son ennemi. Vraiment qu'il était faiblard.
Réfléchissant un peu plus à ce qu'elle pourrait faire pour l'emmerder un peu plus, Men-Hua le regardait d'un air songeur, tout en continuant à lui donner quelques coups de pied sur le dos.